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Maladies optiques, fragilités, problèmes d’audition… Au fur et à mesure qu’avance la vie, le corps s’use. L’essentiel, sinon l’intégralité, des retraités le sait pertinemment : c’est statistiquement à ces âges-là que la santé coûte le plus cher. Fort heureusement pour les Françaises et les Français ayant déjà liquidé leurs droits, il existe tout un panel d’aides pour les épauler financièrement, rappelle la plateforme Ameli. Mais le système ne se limite pas à de simples cataplasmes financiers pour aider les assurés. Il comprend aussi tout un filet de sécurité qu’il convient de mentionner. Saviez-vous, par exemple, que tous les retraités sont couverts par l'Assurance-maladie obligatoire (AMO) ? Comme l’explique La Retraite en Clair sur son site, la nature même de la couverture dont vous disposez à l’issue de la cessation d’activité dépend des caisses de retraite auprès desquelles vous avez cotisé.
Ainsi, les Françaises et les Français qui ne dépendaient que d’un unique régime de retraite seront d’office rattachés à l’Assurance maladie de leur lieu de résidence, s’ils étaient salariés ou travailleurs indépendants. C’est également le cas des fonctionnaires non titulaires. Les agents appartenant à la fonction publique territoriale ou hospitalière peuvent voir la gestion de leur assurance-vie déléguée à une mutuelle, poursuit le site spécialisé. En revanche, les fonctionnaires d’Etat sont toujours affiliés à la mutuelle du dernier ministère dans lequel ils ont servi.
Assurance maladie à la retraite : quid des régimes spéciaux ?
Ne restent plus que les régimes spéciaux et celui des agriculteurs. Ces derniers, de même que les salariés agricoles, sont d’office rattachés à la Mutuelle sociale agricole (MSA).
Pour les régimes spéciaux, tout dépend de qui gère l’assurance maladie pendant la carrière. Il ou elle demeure l’interlocuteur une fois passée la cessation d’activité.
Mais que peut-on attendre de ces organismes, passée la retraite ?
Mutuelle, assurance maladie… Qu’est-ce qui change à la retraite ?
Une fois à la retraite, la Sécurité sociale prend en charge tout ou partie de certaines dépenses de santé auxquelles sont confrontés les assurés. Toute affection de longue durée (ALD) peut être intégralement gérée par la Caisse professionnelle d’assurance maladie. Il est alors question de maladies telles que le cancer, le diabète ou Parkinson, précise La Retraite en Clair.
Du reste, l’Assurance Maladie obligatoire rembourse un certain nombre de prestations de soin parmi lesquelles :
- Les consultations médicales et les éventuels examens qui en découlent, comme l’explique Ameli (le montant remboursé dépend notamment de l’endroit de résidence mais demeure toujours calculé sur les tarifs conventionnés) ;
- Les achats de médicaments, poursuit Ameli, s’ils ont initialement été prescrits par un médecin ;
- L’hospitalisation, note encore Ameli, est remboursée à 80% mais il faut payer le forfait hospitalier de 20 euros quotidiens. Quiconque n’a pas opté pour une mutuelle peut donc payer très cher, alerte encore La Retraite en Clair.
- Les soins dentaires, mais aussi optiques ainsi que la pose de prothèses auditives peuvent être remboursées par l’Assurance maladie obligatoire, note Ameli. Mais elles le sont peu, fait savoir le site spécialisé.
Faut-il prendre une mutuelle une fois à la retraite ?
La couverture que propose l’Assurance Maladie Obligatoire est loin d’être suffisante pour protéger correctement les Françaises et les Français. Est-ce à dire qu’il faut prendre une mutuelle complémentaire pour s’en sortir ? La solution s’envisage, à en croire l’organisme AG2R La Mondiale qui recommande de conserver sa mutuelle d’entreprise ou d’opter pour une mutuelle senior.
La première piste comprend un certain nombre d’avantages. D’abord, elle permet de maintenir des garanties potentiellement très intéressantes. Cependant, il faut bien prendre en compte que les besoins d’un actif et ceux d’un retraité peuvent différer du tout au tout. Pour bien choisir sa mutuelle retraite senior, il faut donc :
- Faire attention à la prise en charge renforcée des frais d'hôpitaux, celle-ci s’avérant défaillante autrement
- Observer les garanties de retour à domicile après hospitalisation
- S’intéresser au remboursement des dépassements d’honoraires que pratiquent certains spécialistes.