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Durant l’ensemble de votre carrière, vous cotisez régulièrement pour votre retraite. Arrivé au moment de votre retraite, il arrive néanmoins d’être inquiet face à une future perte de ressources et à un salaire transformé en pension. Dans ce cas de figure, vous avez la possibilité de percevoir certaines aides, mais aussi de profiter d’une pension complémentaire. Parallèlement, il est également envisageable de toucher une indemnité de départ à la retraite. Êtes-vous concerné par cette perspective ?
Départ à la retraite : pouvez-vous toucher une indemnité ?
Lorsque vous quittez votre entreprise pour prendre votre retraite et dans le cas où vous avez au moins 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise, vous pouvez prétendre à une indemnité de départ. Cette indemnité peut également être nommée “prime de départ à la retraite”. Son montant dépend essentiellement de votre ancienneté dans l’entreprise. Par exemple, si vous avez au moins 10 ans d’ancienneté et moins de 15 ans, votre prime de départ sera égale à un demi-mois de salaire. Si vous avez travaillé pendant 15 ans et moins de 20 ans, elle correspond, dans ce contexte, à un mois de salaire.
Départ à la retraite : quel montant pour une indemnité ?
D’après le Service public, le salaire pris en compte pour calculer votre indemnité correspond “soit au 12e de votre rémunération brute des 12 derniers mois précédant votre départ à la retraite”, soit au “tiers de votre rémunération brute des 3 derniers mois”. L’indemnité de départ volontaire est soumise à cotisations sauf si vous décidez de partir à la retraite dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Il est, en outre, possible de percevoir l’indemnité compensatrice de congés payés, de préavis, ainsi qu’une contrepartie pécuniaire prévue en cas de clause de non-concurrence.