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Pour obtenir un complément de revenus substantiel, vous devrez consentir un effort significatif. Si vous avez 50 ans et que vous commencez à tirer sur votre capital afin de disposer de 1 500 euros/mois jusqu’à l’âge de 85 ans, vous devrez disposer d’une cagnotte de 450 000 euros (placée à 2%).
Voici les solutions les plus sûres qui s’offrent à vous pour obtenir un complément de revenu sans risques :- Immobilier : acheter pour louer. Les prix de l’immobilier comme ceux des taux de crédit sont actuellement au plus bas, moins de 2,80% sur 20 ans pour les emprunteurs solvables en août 2014. Du jamais vu depuis les années 40, selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA. L’assouplissement du système Duflot, renforce l’attrait du secteur neuf.
Dans ce contexte acheter pour louer peut-être une bonne opération d’autant que certaines dispositions contraignantes de la loi Alur sont remises en cause. Misez sur un rendement moyen de 4 à 5%, selon la qualité du bien et le secteur géographique. Moins chers, les logements achetés en province offrent une rentabilité plus forte que ceux acquis dans les mégalopoles.
Si vos loyers n’excèdent pas 15 000 euros/an, vous êtes éligible au régime dit du "microfoncier". Après un abattement forfaitaire de 30%, vos revenus seront imposés à l’impôt sur le revenu et soumis aux prélèvements sociaux (15,5%).
- PEA : rente défiscalisée au bout de 8 ans. Véritable oasis fiscale, le PEA dont le plafond a été porté à 150 000 euros permet de profiter d’un complément de revenus défiscalisé. A condition d’être transformé en contrat de rente viagère immédiate auprès d’un assureur. Attention : surveillez bien le montant des frais (conversion, mise en service…) de la compagnie, 2% constituant déjà un étiage élevé.
Selon l’âge du "crédit rentier", la rente est soumise aux prélèvements sociaux de façon dégressive : 70% à moins de 50 ans, 50% entre 50 et 59 ans, 40% entre 60 et 69 ans, 30% au-delà. Versée sous forme mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle, la rente est revalorisée annuellement selon le taux d’inflation et le bénéfice de l’assureur. Son montant de départ est fixé en référence à l’âge du bénéficiaire. A titre d’exemple, un capital de 200 000 euros transformé en rente à l’âge de 60 ans vous créditera d’une pension d’environ 600 euros sur la base d’un taux technique de 1,25%.
- Assurance vie : rentier à vie. Appelé arrérages, le montant de la rente est calculé selon le même principe que dans le cas d’un PEA converti en assurance vie, c’est-à-dire selon le montant du capital et l’âge du crédit rentier.
Plus le taux de revalorisation minimum garanti (dit "taux technique") est élevé au départ, plus le montant de la rente le sera également. Attention : en contrepartie, sa future revalorisation sera minorée, puisqu’une partie du rendement garanti vous aura été versé dès le départ.
- Dividendes d’actions : un complément de revenus significatif. Pour fidéliser leurs actionnaires, beaucoup de grandes valeurs cotées optent pour une politique de distribution généreuse. En 2013, les entreprises du CAC 40 on versé près 43 milliards d'euros, Total, Sanofi, GDF-Suez ou EDF figurant parmi les sociétés les plus généreuses.
Pour que le fisc ne confisque pas la plus grosse partie de ces dividendes (dorénavant taxés à l’IR), la meilleure formule consiste à percevoir ces dividendes dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie ou d’une PEA. Avec cette dernière formule, ils sont exonérés d’impôt sur le revenu (mais pas de prélèvements sociaux) si le plan a été ouvert depuis plus de 5 ans.
- Comptes à terme : un complément de revenus fixé d’avance : ces comptes fonctionnent sur la base d’un capital placé durant une période définie. Plus cette période est longue, plus le rendement est élevé. Comptez environ 1,25% pour une durée de 60 mois dans une banque comme la Société Générale qui propose un compte à terme à revenus trimestriels. Certaines enseignes, comme ING, VTB Bank ou le Crédit Municipal de Paris, offrent parfois des taux promotionnels.
Gros inconvénient des comptes à terme : les taux de marché actuels, très bas, n’offrent qu’un rendement limité. Par ailleurs, les revenus sont imposés à l’IR et soumis aux prélèvements sociaux.
- SCPI de rendement : un complément de revenu solide comme la pierre. En 2013, certaines SCPI de rendement ont servi plus de 6% (bruts) à leurs détenteurs. Elles constituent c une bonne formule pour se constituer un complément de revenus, mais sont pénalisées par une fiscalité spoliatrice puisque leurs revenus sont assimilés à des revenus fonciers et imposés à l’IR.
La meilleure formule consiste donc à les acquérir dans le cadre d’une enveloppe fiscale comme l’assurance vie. Cela vous permettra de bénéficier d’une imposition à 7,5% au bout de 8 ans, après un abattement de 9 200 euros pour un couple marié.
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