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« Un budget 2014 sans hausse d’impôts, c’est possible ! » Les députés UMP de la commission des finances qui ont travaillé sur ces propositions annoncent la couleur. Faire des économies sans augmenter les impôts c’est possible, pour preuve le « contre-budget » qu’ils ont présenté ce jeudi. Eric Woerth, ancien ministre du Budget, et Gilles Carrez, deux des principaux auteurs de ce texte, l’affirment : leur projet permettrait d’économiser 5 milliards d’euros supplémentaires.Des impôts trop lourds« Il s’agit surtout de supprimer les mesures néfastes pour l’économie » expliquent-ils, estimant qu’augmenter sans cesse les impôts n’est pas la solution. « Les Français ont une capacité de souffrance à l'impôt, l'une des plus grandes au monde, mais on est arrivé à une limite » note Gilles Carrez. Les députés UMP ont donc présenté 15 mesures qui permettraient de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat sans tout miser sur les recettes, autrement dit sur les impôts. Trop de dépenses aussiCe « contre-budget » propose ainsi, par exemple, de ne pas remplacer les 15 000 fonctionnaires qui partent à la retraite chaque année, de geler la revalorisation des pensions de l’Etat durant les deux prochaines années, de recentrer la prime pour l’emploi sur « les plus modestes » uniquement, ou encore de revoir les critères d’attribution des allocations handicap. Car ce que reprochent également l’opposition au gouvernement, ce sont les 20 milliards d’euros de dépenses prévues durant le quinquennat, qui passent entre autres par l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, la généralisation du tiers-payant, les 55 000 nouvelles bourses pour les étudiants, ou encore la création des contrats aidés ou de génération.Un projet raillé par le PSAucune de ces mesures, estiment les députés UMP, « ne pénaliserait le pouvoir d’achat des ménages », car elles permettraient de faire table rase de certaines décisions prises par le gouvernement, comme la récente baisse du quotient familial ou la suppression de la réduction d’impôts accordés pour enfants scolarisés. Réaction du PS à la lecture de ce projet : « c'est le diable qui se pare des habits de vertu en voulant appliquer les mêmes mesures douloureuses qui ont pourtant échoué ces dix dernières années »