« Bien vieillir » : les députés adoptent des mesures pour l’aide à domicileIllustrationIstock
De plus en plus souhaité, le maintien à domicile des personnes âgées est, à présent, défendu par les députés. Découvrez les mesures adoptées pour l'aide à domicile.
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Alors que les plus de 60 ans pourraient désormais représenter ⅓ de la population en 2050, de nombreuses démarches sont envisagées et déployées pour permettre aux seniors de rester le plus longtemps possible chez eux. En effet, avec la perspective du “bien vieillir”, c’est dorénavant l’amélioration de la qualité de vie qui est en jeu et non plus la possibilité d’allonger au-delà du possible la durée de vie. Dans ce contexte, la mise en place de mesures pour l’aide à domicile est un enjeu majeur que les députés prennent très au sérieux. Découvrez quelles sont les mesures adoptées pour l’aide à domicile.

"Bien vieillir" : un nouveau texte de loi prévu

Selon les récents chiffres rapportés par Santé Publique France, les personnes âgées de plus de 60 ans représentent ¼ de la population. Tandis que les données montrent une augmentation de l’espérance de vie, elles se doublent toutefois de l’observation d’une qualité de vie dégradée après la retraite. Pour plus de précisions, on estime à environ 1,4 million les personnes de plus de 60 ans qui vivent à domicile et sont ainsi considérées comme dépendantes.

Dans cette situation qui progresse, il convient donc d’apporter aux Français un soutien indispensable pour les accompagner dans cette période de leur vie. Depuis le 20 novembre, la proposition de loi “Bien vieillir” est donc de retour à l’Assemblée nationale avec, en ligne de mire, la promesse d’une loi de programmation sur le grand âge. Le gouvernement a ainsi annoncé qu’il s’engageait à appliquer un amendement adopté au printemps, sans toutefois préciser de quelle manière il pourrait être financé.

"Bien vieillir" : une augmentation du budget lié au vieillissement

Comme l’expliquent nos confrères de Ouest-France, la ministre des Solidarités, Aurore Bergé, a évoqué récemment sa volonté de voir, en 2024, être adoptée une loi “grand âge”. Il s’agirait ainsi de répondre plus efficacement aux enjeux du vieillissement de la population française et notamment de l’allongement de la durée de vie.

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Néanmoins, pour accompagner les Français dans ce processus, il faudrait augmenter le budget alloué à cette problématique avec, à l’horizon 2040, la perspective de dépenser 4,6 milliards d’euros de plus par rapport à une prise en charge identique. Un chiffre important, qui représente 60% de plus.

"Bien vieillir" : une dépense de plus en plus importante

Rappelons que près de deux millions de personnes âgées de 60 ans ou plus déclarent une limitation dans leurs activités quotidiennes et qu’1,3 million d’entre elles sont bénéficiaires de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA). D’ici 2040, elle devrait ainsi être versée à 350 000 personnes en plus, soit une hausse de 29% par rapport à 2020.

Selon les auteurs du rapport, le choix d’une politique comme celle-ci “supposerait une absence de sous-exécution des plans d’aide à domicile” ainsi qu’une “dépense totale d’APA qui serait de 12,4 milliards d’euros en 2040”. Il s’agirait ainsi du double du montant alloué en 2020.