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Le départ à la retraite reste un moment à la fois craint et attendu pour de nombreux Français. Alors que la réforme des retraites vient de porter l’âge légal de départ à 64 ans, certains cas particuliers doivent être observés pour savoir comment les choses peuvent se dérouler au mieux en fonction du contexte. Ainsi, les modalités de départ à la retraite sont précises pour les actifs français, qu’en est-il pour les travailleurs frontaliers en Suisse ?
Retraite : des différences entre la France et la Suisse
Lorsque vous êtes travailleur frontalier en Suisse, vous devez vous renseigner sur les conditions qui vont être mises en place pour votre retraite. En effet, entre deux pays, il convient de savoir à quelles règles vous allez répondre au moment de la fin de votre carrière. Les régimes de retraite français et suisse sont donc différents en matière d’âge de départ à la retraite. Alors qu’en France, l’âge vient d’être porté à 64 ans, il s’élève à 65 ans pour les hommes en Suisse et à 64 ans pour les femmes. Dans l’Hexagone, un certain nombre de trimestres est requis pour pouvoir partir à la retraite et profiter du taux plein tandis qu’en Suisse, le système repose sur une cotisation d’au minimum un an à l’Assurance Vieillesse et Survivant.
Retraite : un système suisse basé sur trois piliers
Le système de retraite suisse repose ainsi sur trois piliers. Il comprend la prévoyance étatique, avec l’assurance vieillesse et survivants (AVS), l’assurance invalidité (AI) et les allocations pour perte de gain (APG), ainsi que la prévoyance professionnelle, qui sont obligatoires. La prévoyance privée, facultative quant à elle, est également notifiée. En tant que frontalier, l’affiliation à l’assurance AVS est nécessaire et réalisée automatiquement dès l’âge de 17 ans. Il s’agit d’un système par répartition. Pour la prévoyance professionnelle, le système par capitalisation s’applique et demeure obligatoire pour tout travailleur gagnant plus de 21 510 CHF/an.