De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La contribution sociale généralisée (CSG), a été mise en place par la loi de finances en 1991 puis, inscrite dans le code de la sécurité sociale. Cette contribution se présente sous forme d’impôt, donc de prélèvement, sur de nombreuses formes de revenus. Les fonds récoltés grâce à ce dispositif servent ensuite à l’Etat dans le cadre du financement de la protection sociale.
Sont concernés par cet impôt les revenus d’activité, du patrimoine, de placements, les sommes engagées ou encore redistribuées dans le cadre de jeux et enfin les revenus de remplacement, à savoir les allocations chômage ou encore les pensions de retraite. Ce sont ces dernières sur lesquelles nous nous penchons ci-après. Le taux de prélèvement de la CSG sur les pensions de retraites est variable. En effet, il en existe 4 différents : le taux zéro, synonyme d’exonération, le taux réduit, correspondant à 3.8%, le taux médian, équivalent à 6.6% et enfin le taux normal, revenant à 8.3%.
CSG : le barème des paliers d’impositions sur les pensions de retraite revu à la hausse en 2023
Un taux vous est attribué en fonction de 2 facteurs distincts : d’une part, le nombre de parts de quotient familial du foyer fiscal. D’autre part, le revenu fiscal de référence de la personne imposable. En ce qui concerne ce dernier élément, il est important de noter que les données qui s’appliquent sont celles répertoriées pour l’avant dernière année, soit 2021 à l’heure actuelle. Les plafonds de revenus séparant les différents taux d’imposition sont réévalués chaque année, afin qu’ils évoluent en cohérence avec l’inflation.
Cette année, les dits plafonds se sont vus rehaussés d’1.6%, d’après Centre-Presse. Retrouvez ci-dessous le taux de CSG s’appliquant pour vous, en fonction des parts de quotient familial de votre foyer et de votre revenu fiscal de référence de l’année 2021.