Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Rien ne va plus dans les rangs de la gauche. Après les déclarations acerbes de Martine Aubry à l'encontre de François Hollande, c'est au tours d'Anne Hidalgo de s'en prendre à Ségolène Royal.
Hier, lors d'un déjeuner de presse en marge du Conseil de Paris, la patronne de l'éxécutif parisien, sans citer la ministre, a fait savoir son mécontentement face à la suspension de l'écotaxe : "Nous avons voté cette expérimentation le mois dernier et sans même recevoir un coup de fil, nous apprenons que le truc est balancé par pertes et profits."
Lire aussi : Ségolène Royal supprime l'écotaxe
Ségolène Royal a décidé, le 9 octobre dernier, de suspendre l'écotaxe, seulement quelques jours après l'approbation du Conseil de Paris pour la tester sur le prériphérique. Elle devait rapporter près de cinq millions d'euros à la collectivité parisienne. L'édile se dit aujourd'hui "victime d'une mauvaise manière" puisqu'elle n'a été en aucun cas prévenue de cette décision.
Décision également jugée "pas sérieuse" vis à vis de la grande conférence sur le climat que doit accueillir la France en 2015. "On ne peut pas dire à la fois qu'on va accueillir la COP 21 (la conférence mondiale sur le climat, NDLR) un an, et sur une mesure comme ça, se mettre en retrait. Qu'est-ce que c'est que ça, ce n'est pas possible, c'est un manque de volontarisme qui est plus que critiquable, et dommageable, d'abord pour la santé publique et ensuite pour nos finances." déplore Anne Hidalgo
Quant à la dernière proposition de Ségolène Royal pour remplacer l'écotaxe - apposer une vignette sur les camions étrangers - la maire de Paris n'y pense même pas : "Je ne suis pas sûre que l'on puisse le faire, voilà."
Vidéo sur le même thème : Ecotaxe, cacophonie à gros enjeux