De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’hostilité envers François Fillon augmente de jour en jour. Jeudi soir, le candidat de la droite était en déplacement à Charleville-Mézières, dans les Ardennes, dans le cadre de sa campagne pour l’élection présidentielle. Il a été violemment interpellé par plusieurs personnes au moment de de son arrivée et pendant son discours.
"Fillon démission", "Fillon voleur", pouvait-on entendre. L’un des individus a expliqué à un journaliste de Quotidien qu’il était un militant Les Républicains ayant voté pour François Fillon lors de la primaire. Il l’appelle désormais à se retirer de la course. D’après d’autres journalistes, plusieurs perturbateurs ont aussi dû être évacués de la salle pendant l’intervention de François Fillon.
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Un candidat dans la tourmente
Depuis les révélations du Canard Enchaîné sur l’emploi fictif présumé de son épouse, Pénélope, sa candidature était remise en question par ses opposants. Mais c’est maintenant son propre camp qui le pousse vers la sortie, élus comme militants.
Lors de son discours, il a dénoncé "le feu continu des attaques contre un candidat investi et légitimé". L’ancien Premier ministre a refusé de s’exprimer sur les images datant de 2007 diffusées par l’émission Envoyé Spécial, en même temps sur France 2, où Pénélope Fillon déclarait n’avoir jamais travaillé pour son mari. La candidature de François Fillon ne semble plus tenir qu’à un fil, alors que les rumeurs sur ses remplaçants se multiplient.
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