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Leur rencontré a été arrangée
Valéry Giscard d’Estaing (VGE) et Anne-Aymone Sauvage de Brantes se sont rencontrés grâce à l’entremise de la mère de VGE, laquelle recherchait un excellent parti pour son fils. Elle avait alors dix-huit ans tandis que lui en avait vingt-six. Ils se sont mariés civilement le 17 décembre 1952 à la mairie du 8e arrondissement de Paris, puis religieusement le 23 à la chapelle du château du Fresne, à Authon dans le Loir-et-Cher. Ils ont ensuite passé leur lune de miel en Grèce. Ensemble, ils ont eu quatre enfants : Valérie-Anne (1953), Henri (1956), Louis (1958) et Jacinthe (1960).
Lui descend de Louis XV
VGE a trois sœurs et un frère. Du côté maternel, ce sont les descendants du roi Louis XV et de Catherine Eléonore Bénard. Cette dernière était l’une des maîtresses royales. L’ex-Première dame n’a pas à non plus à rougir de son arbre généalogique. La mère d’Anne-Aymone portait en effet le titre de princesse Aymone de Faucigny-Lucinge et Coligny. Par sa mère, l’épouse de VGE est également une descente de Charlotte de Bourbon (1808-1886).
Ils ont failli divorcer
En 1974, des rumeurs de divorces en circulé à propos de leur couple. "Mais on ne le saura que trente ans plus tard", écrivait Le Parisien dans un article datant de 2014. VGE a toujours eu la réputation d’être un séducteur. Et il ne serait pas priver pendant son mandat. Aussi, l’année de sa victoire à l’élection présidentielle, son épouse en aurait eu assez. "Tout ça, c’est pour la galerie !" aurait-elle lâché à une journaliste de Madame Figaro à propos d’un bouquet offert par son mari. "Il ne s’est jamais préoccupé de quelqu’un d’autre que de lui-même ! Pas un geste, pas un mot qui ne soit calculé ! C’est toujours ‘moi, moi, moi’", aurait-elle pesté.
Il faut dire que cette même année a éclaté ce que l’on a ensuite appelé "l’affaire du laitier". Selon les informations du Canard Enchaîné : celui qui était alors locataire de l’Elysée aurait heurté le camion d’un laitier alors qu’il rentrait au Palais au petit matin, au volant d’une Maserati avec à son bord, le propriétaire du bolide, Roger Vadim et son épouse, Catherine Schneider. "A la maison, ça a jeté un froid", a confié plus lard la fille aîné de l’ex-couple présidentiel.
Il aurait dragué Brigitte Bardot
Malgré ses 89 ans, VGE n’aurait rien perdu de son côté séducteur. Aussi continuerait-il de faire la cour aux femmes. Et pas n’importe lesquelles ! Dans l’émission "Un jour, une histoire", Brigitte Bardot a confié l’année dernière que l’ex-président se montrait encore très prévenant avec elle. "Il continue. Il ne m’écrit pas, mais il me téléphone de temps en temps. J’ai gardé une très grande amitié pour lui. Il est très gentil", a affirmé l’ancienne idole.
Elle était surnommée "Madame DQ"
Anne-Aymone ne souhaitait pas être Première dame. Pourtant, son mari en a fait la toute première épouse d’un président de la République française à avoir un réel rôle. Aussi, bon gré mal gré, s’y est-elle pliée. Bien que mal à l’aise avec ce rôle de composition, Anne-Aymone Giscard d’Estaing s'est ainsi notamment occupé des questions sociales et a parfois organisé des déjeuners avec les femmes membres du gouvernement, dont Simone Veil. Et si la Première dame disposait alors d’un bureau au rez-de-chaussée de l’Elysée, elle ne dormait pas au Palais, préférant passer ses nuits dans son hôtel particulier de la rue Bénouville dans le 16e arrondissement de Paris. Une petite exigence qui n’a pas entaché l’image d’épouse et de mère bourgeoise qu’elle renvoyait alors et qui a même conduit le Canard Enchaîné à la surnommer "Madame DQ" (pour Madame "Dignité-Qualité").