Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Jean Germain, sénateur et ancien maire de Tours, a mis fin à ses jours ce mardi. Ce n’est pas la première fois que des hommes politiques français se suicident alors qu'ils sont éclaboussés par des affaires judiciaires.
Roger Salengro
Le 16 novembre 1936, le ministre de l’Intérieur de Léon Blum s'est suicidé. Roger Salengro était accusé par la presse d’extrême droite d’avoir déserté en 1915. Il a mis fin à ses jours par suffocation dans sa cuisine à Lille, en allumant sa gazinière et en calfeutrant les portes. "J’ai lutté de mon côté, vaillamment. Mais je suis à bout. S’ils n’ont pu réussir à me déshonorer, du moins porteront-ils la responsabilité de ma mort, car je ne suis ni un déserteur, ni un traître", avait-il écrit dans une lettre destinée à Léon Blum.
Aymeric Simon-Lorière
Le 21 avril 1977, le député gaulliste du Var de 33 ans s’est tué d’une balle de revolver après avoir perdu la mairie de Sainte-Maxime. Il avait également été victime d’un accident de la route peu de temps auparavant.
Pierre Bérégovoy
Le 1 er mai 1993, le corps du Premier ministre est retrouvé au bord du canal de la Jonction à Nevers. Un mois après avoir quitté son poste, il s’est tiré une balle dans la tempe avec l’arme de son garde du corps. Alors qu’il aspirait à lutter contre la corruption, Pierre Bérégovoy s’était retrouvé accusé dans des affaires de corruption. Ses proches ont dénoncé la responsabilité des médias et les juges. Lors de ses funérailles, François Mitterrand avait déclaré : " Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme, et finalement sa vie".
André-Charles Blanc
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