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Le député LFI Sébastien Delogu s’est confié à cœur ouvert au sein d’une interview accordée à Sam Zirah, ce mercredi 25 septembre. Au sein de cette vidéo, diffusée sur Youtube, on y découvre un homme meurtri avec une vie compliquée. Il évoque son passé avec la mère de ses deux enfants, mais également sa relation difficile avec ces derniers.
"Mes enfants je les ai perdus, très clairement", a-t-il avoué lorsque Sam Zirah le questionne sur sa relation avec eux. "J’ai beau leur envoyer des messages, les appeler, ça reste sans réponse. Même si je les vois… des fois ils sont dans un parc, un voisin m’appelle et du coup j’y vais et je parle avec eux", confie-t-il. "Mais avant, mes enfants étaient sur moi, on était toujours en train de rigoler. On a vécu une belle vie au départ mais après j’ai perdu pied dans la relation père/enfants. Mais je ne bougerai pas en tout cas, je les attends de pied ferme".
"J’ai fait des tentatives de suicide parce que je ne me sentais pas bien"
Sébastien Delogu indique être responsable de l’érosion de leur relation. "C’est aussi ma faute de toujours me dire ‘oui tu ne vas pas y arriver, tu n’as pas d’argent’". "Ils s’en foutent de la compote, du pain au chocolat que j’aurais du leur donner au parc", poursuit-il.
Il révèle alors avoir fait une dépression qui l’a conduit à avoir des pensées suicidaires, avant de commettre l’irréparable. "Mais comme j’essayais de pallier à cette dépression que je n’avais pas remarquée dans un premier temps… J'ai fait des tentatives de suicide parce que je ne me sentais pas bien dans cette société. Parce que je ne voyais pas mes enfants, parce que je ne trouvais pas de travail", regrette-t-il.
“Vos bippeurs n’ont pas sonné ?”
Sébastien Delogu se retrouve actuellement sur le devant de la scène suite à la publication d’une vidéo montrant les “propos injurieux et menaçants” de la part d’une avocate à son égard, sur le conflit sraélo-palestinien. Les faits remontent au 19 septembre dernier, cette femme visait Sébastien Delogu et Manuel Bompard qui se trouvaient alors en terasse d’un café.
Elle interpelle alors les deux députés LFI de Marseille : “Vos bipeurs n’ont pas sonné ?”. “Ça va sauter”, peut-on encore entendre, prononcé cette fois par un homme. Une femme conclut par “bip-bip, bientôt bip-bip.”
Cette scène s’est produite après les deux vagues d’explosions de bipeurs et de talkies-walkies piégés utilisés par les membres du Hezbollah qui ont fait 37 morts et plus de 3 000 blessés au Liban, le 17 et 18 septembre, dans le cadre du conflit meurtrier israélo-palestinien.
Des “mesures disciplinaires appropriées”
Au sein d’une lettre adressée au bâtonnier de Marseille, les deux parlementaires affirment que ces propos ont été dit et filmés par une avocate marseillaise, Me Anouck Aragones. Cette dernière a ensuite diffusé cette vidéo sur son compte Instagram où elle se présente en tant qu’”avocate au barreau de Marseille”, affirment les députés.
Ils ont saisi le bâtonnier pour “manquement déontologique, propos injurieux et menaces émis par un avocat du barreau de Marseille.” “Ce comportement soulève des questions non seulement sur le plan pénal, mais aussi en matière déontologique, écrivent les députés.
Toujours au sein du courrier, ils demandent de prendre “les mesures disciplinaires appropriées” à l’encontre de l’avocate. “Nous vous informons que nous envisageons par ailleurs une plainte pénale contre Madame Aragones”, précisent-ils.
Pour l’heure, le bâtonnier de Marseille, Me Mathieu Jacquier, indique qu’il n’a pas encore reçu leur demande, même s’il confirme qu’il instruira “cette demande comme j’instruis toutes les demandes”, affirme-t-il au Figaro.