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Avant d'occuper le post de ministre de l'Éducation, Anne Genetet avait une carrière éloignée de l’éducation. Après des études de médecine, elle a vécu plusieurs années à Singapour, où elle a fondé une société nommée "Help Agency". Cette entreprise proposait des services de conseil aux expatriés français pour l’embauche et la gestion de domestiques, ou "helpers", à Singapour. Elle organisait également des formations et des conférences sur la gestion du personnel de maison, donnant des conseils sur les salaires et les congés. Cette activité a depuis suscité des critiques, notamment sur les réseaux sociaux.
Sandrine Rousseau monte au créneau
La députée écologiste, Sandrine Rousseau, a rapidement réagi à ces révélations sur X (anciennement Twitter), avec un commentaire cinglant : "C’est stratosphérique".
Réponse de l'entourage de la ministre
Face à la polémique, l'entourage d'Anne Genetet a tenté de désamorcer la situation auprès de nos confrères du Parisien, en soulignant son engagement auprès des travailleurs migrants à Singapour. "Elle a travaillé avec des publics en grande détresse, très souvent des travailleurs maltraités", ont-ils affirmé.
"Une erreur de casting"
La nomination d'Anne Genetet a également suscité des réactions négatives du côté des syndicats enseignants. Plusieurs représentants, comme Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, ont exprimé leur inquiétude quant à son manque de connaissance du système éducatif. "Il n'y a aucun bon point dans ce profil, ça ressemble à une erreur de casting au regard des enjeux pour l'école", a-t-elle déclaré, rapporte Linternaute.
Nos confrères relatent aussi que Guislaine David, du syndicat SNUipp-FSU, a comparé Anne Genetet à un "clone de Gabriel Attal", tandis qu’Élisabeth Allain-Moreno, du SE-Unsa, a souligné que la ministre "ne connaît pas grand-chose, ni de près, ni de loin, au sujet de l'école".