De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il aura tenu jusqu’au dernier jour, ou presque. A la veille de la date limite pour se porter candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a exprimé formellement ses ambitions d’Elysée ; sa volonté de briguer sa propre succession et d’être investi par l’électorat d’un second mandat. Le chef de l’Etat, rappelle La Dépêche sur son site, a décidé de s’exprimer aux Françaises et aux Français par le biais d’une lettre publiée dans la presse quotidienne régionale. Un "gage de proximité", estiment nos confrères, qui rappelle aussi que celle-ci reste la plus lue. Deux éléments qui ont certainement inspiré le choix du président sortant, qui avait déjà été le sien au moment du lancement du Grand débat, en janvier 2019.
Dans ce texte, sur lequel est déjà revenu Planet, Emmanuel Macron dévoile aussi quelques-uns des grands axes du projet qu’il entend porter jusqu’aux urnes et finalement soumettre au jugement des Françaises ainsi que des Français. Il a parlé de travail, ainsi que de son organisation, de méritocratie, d’éducation, mais aussi de fiscalité, par exemple. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en suivant ce lien.
Présidentielle 2022 : quelle sera la priorité d’Emmanuel Macron s’il est réélu ?
L’éducation, à en croire le texte d’Emmanuel Macron ainsi que les informations de Marianne et celles d’Atlantico, pourrait faire partie des priorités du président-candidat, si celui-ci était réélu en avril 2022. Bruno Le Maire, aujourd’hui ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, se rêve apparemment en patron d’un large ministère de l’Education nationale qui lui permettrait de "tout réformer" d’après nos confrères. "A commencer par le statut des profs", poursuivent les journalistes de l’hebdomadaire, qui ne manquent pas de détailler la colère d’un Jean-Michel Blanquer refusant de se faire ainsi doubler.
Du côté de l’Elysée, expliquent-ils encore, "on temporise". Un autre sujet, peut-être plus important, pourrait-il passer devant ?
Macron 2022 : la réforme des retraites en priorité ?
L’autre sujet, qu’il serait difficile d’ignorer, c’est la réforme des retraites. Régulièrement présentée comme la "mère des réformes" pendant ce (premier ?) quinquennat, elle a été abandonnée en raison de la crise sanitaire ; qui est ensuite venue bouleverser tout le calendrier législatif de la fin du quinquennat.
Dorénavant, explique Le Figaro, Emmanuel Macron n’envisage plus sa transformation du système inter-générationnel de la même façon qu’il a pu le faire après son élection, en 2017. Le modèle à point apparaît trop complexe et il veut donc simplifier. Il envisage donc un schéma à trois grands régimes, "pour la fonction publique, pour les salariés et pour les indépendants".
La réforme, poursuivent nos confrères, devrait aussi comporter des mesures d’âge - comprendre : un report progressif de l’âge légal auquel il sera possible de mettre un terme à son activité professionnelle - et devrait être lancée dès le début du nouveau quinquennat.
Macron 2022 : quid de la réforme de l’Etat ?
Autre sujet abordé par certains des proches du président de la République, aujourd’hui candidat à sa propre succession aux plus hautes fonctions de la nation : la réforme de l’Etat.
Cette fois, explique encore Le Figaro, il s’agirait de reproduire le modèle de la SNCF en 2018 pour transformer le statut des fonctionnaires. Il ambitionnerait notamment l’abandon du recrutement au statut.
Ce bouleversement s’accompagne aussi d’une révolution potentielle concernant la manière dont l’Etat budgète ses dépenses. Les dépenses de fonctionnement pourraient être séparées des investissements susceptibles de gonfler la croissance ; comme les dépenses permettant de s’attaquer au défi environnemental, par exemple.