Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
“Notre gouvernement est à la tâche !”, rappelait Elisabeth Borne, à l’issue du séminaire gouvernemental organisé après le dernier Conseil des ministres. Celui-ci, rappelons-le, se tenait ce mercredi 31 août 2022. A cette occasion, la Première ministre a tenu à revenir sur quelques-unes des nouvelles orientations de l’équipe gouvernementale. Laquelle, informe Le Parisien sur son site, a identifié 60 priorités sur lesquelles plancher. Cette liste, qui se veut accompagnée “d’objectifs ciblés” selon l’ancienne ministre du travail, est organisée en quatre grandes parties. Quatre “batailles à mener”, selon nos confrères.
Ce nouveau combat que l’exécutif entend porter devra être remporté en tenant compte d’un credo que le président de la République comme les divers figures de ses gouvernements successifs n’ont eu de cesse de répéter : “Ni hausse de dette, ni hausse d’impôts”. Un mantra qu’il pourrait être difficile d’appliquer, mais qui a de quoi - en théorie, au moins - les contribuables…
Quelles sont les quatre grandes orientations du gouvernement ?
Dans le détail, poursuit le quotidien francilien, les quatre combats identifiés par le gouvernement regroupent beaucoup de thématiques sociales. Il s’agit des chantiers suivants :
- La transition écologique, dont Elisabeth Borne a d’ailleurs directement la charge ;
- Le retour de la France au plein-emploi et, de facto, la lutte contre le chômage ;
- La souveraineté de la nation, qui regroupe plusieurs thématiques diverses dont l’indépendance énergétique du pays par exemple ;
- L’égalité des chances
“Sur le plan international ou environnemental, une partie des risques pressentis depuis plusieurs années appartiennent désormais au quotidien des Français”, a aussi tenu à rappeler la Première ministre, qui poursuit, au sujet d’une potentielle pénurie de gaz et de l’indépendance de la nation : “La défense de nos valeurs a un prix”. “Faire ce constat, ce n’est pas jouer avec les peurs, c’est jouer la transparence. C’est proposer des solutions et assumer de les mettre en débat”, termine-t-elle