Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
À peine investie, Rachida Dati sait qui sont ses ennemis. La tête de liste Les Républicains pour les élections municipales à Paris ne voit pas d’un bon œil la candidature de Manon Laporte comme tête de liste dans le 7e arrondissement, fief de l’ancienne garde des Sceaux, rapporte Le Point. Manon Laporte a été désignée par le candidat LREM dissident Cédric Villani, mais elle vient de la droite et est actuellement conseillère à la région Ile-de-France, dont la présidente est Valérie Pécresse.
Des rumeurs d'il y a dix ans
Pour Rachida Dati, Manon Laporte a un autre tort : son mari, Bernard Laporte. L’ancien sélectionneur du XV de France a été secrétaire d'Etat chargé des Sports de Nicolas Sarkozy lorsque l’ancienne garde des Sceaux était au gouvernement. Comme le rappelle Le Point, la relation n’était pas forcément au beau fixe entre les deux ministres. En 2008, la grossesse de Rachida Dati a été entourée de nombreuses rumeurs sur l’identité du père de son enfant et certaines d’entre elles affirmaient qu’il s’agissait de… Bernard Laporte lui-même.
L’ancien sélectionneur avait alors décidé de démentir la rumeur et s’en était expliqué quelques mois plus tard dans un entretien à Paris Match. "Des bruits couraient. Qu’elle faisait mine d’ignorer. Je me demande même si elle n’en était pas à l’origine. Je lui ai dit que ça ne pouvait pas durer. C’était insupportable pour mes proches : j’ai des enfants, une compagne", expliquait alors Bernard Laporte au magazine. Avant d’enfoncer le clou : "Je lui ai dit que j’allais faire une mise au point. Elle a choisi d’en rire. Rachida, du moment qu’on parle d’elle, elle est contente. C’est une personne très fausse". Dix ans après, la candidature de Manon Laporte pourrait leur rappeler cet épisode… Qu’ils préfèrent sans doute tous oublier.