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Elle entre dans la course. Dans un communiqué dévoilé mercredi, Rachida Dati, maire UMP du VIIe arrondissement de Paris, a dénoncé "la politique ségrégationniste du logement conduite par la majorité socialiste" dans la capitale. Selon elle, "la politique du logement a conduit à chasser les classes moyennes, et à réserver Paris aux plus aidés et aux plus aisés". Prenant appuie sur un article publié le même jour dans Les Echos, la député européenne a poursuivi en déclarant : "en attribuant 60% des logements (ndlr : sociaux) à des familles dont les revenus sont inférieurs de 60% aux plafonds de revenus du logement social, la municipalité parisienne a de fait exclu les classes moyennes, pour lesquelles n’existe quasiment aucune offre à Paris". Celle qui brigue la mairie de la capitale en 2014 a par ailleurs affirmé que "le rééquilibrage à l’ouest du logement social n’a pas dépassé le stade du discours".
"Je ne suis pas tendre avec lui"
Absente du nouvel organigramme mis en place par Jean-François Copé et François Fillon, Rachida Dati n’entend pas en rester là. Et alors que de récents sondages, l’ont annoncée distancée par Nathalie Kosciusko-Morizet et l’ancien Premier ministre dans la course à la mairie de Paris, l’ex-Garde des Sceaux n’a pas hésité à tacler les méthodes actuellement employées par son parti. "L’UMP se referme. On revient à une droite élitiste et conservatrice". Forte de ses propos, elle a même prévenu : "Attention car on gagne par les classes populaires ! Il fat prendre garde à ne pas « notabiliser » le parti mais à l’ouvrir à ceux que l’on veut représenter". Revenant sur ses relations quelque peu tendues avec François Fillon, Rachida Dati a déclaré: "Je ne suis pas tendre avec lui mais il ne l’a jamais été avec moi".