De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des messages envoyés sur les réseaux sociaux et une unique rencontre physique. C’est de cette manière qu’Alexandra de Taddeo résume sa relation avec Benjamin Griveaux, ancien candidat aux élections municipales de Paris. Celui qui était porte-parole du gouvernement s’est retiré de la course le 14 février, après la publication, sur les réseaux sociaux, de ses vidéos intimes, envoyées à la jeune femme. S’il garde, depuis, le silence sur cet épisode, Alexandra de Taddeo vient de s’exprimer pour la première fois dans les médias, lors d’un entretien donné à l’émission 66 Minutes de M6. "Ca reste qu’une histoire de photos, de pornographie, on en voit tous les jours… Tout ce qu’il y a eu autour de cette affaire me paraît disproportionné", a-t-elle expliqué lors de cette interview.
Alexandra de Taddeo : un rapport sexuel "consenti" avec Benjamin Griveaux
Parler, Alexandra de Taddeo l’a fait longuement devant les policiers, lors de sa garde à vue le week-end du 15 et 16 février. Comme l’explique Le Parisien, la jeune femme a notamment rappelé le début de ses échanges avec Benjamin Griveaux et a donné des détails sur leur relation. Après plusieurs messages sur les réseaux sociaux, l’étudiante et le porte-parole du gouvernement se sont vus une unique fois, dans l’appartement du XVIe arrondissement d’Alexandra de Taddeo. "Je n’avais pas d’attente, explique-t-elle aux policiers. Au cours de la discussion, il m’a embrassée et bien que je n’étais pas attirée par lui, nous avons eu un rapport sexuel consenti de ma part."
Selon Le Parisien, qui a eu accès à l’ensemble des procès-verbaux de la jeune femme lors de son audition, elle n’a dissimulé aucun détail aux policiers, affirmant avoir gardé un souvenir "douloureux" de ce rapport. "Il a eu des propos déplaisants au sujet de personnalités du gouvernement, j’ai trouvé cela déplacé", aurait-elle ajouté. Pourtant, Alexandra de Taddeo n’a pas hésité à poursuivre ses échanges avec Benjamin Griveaux. Pour quelles raisons ? Elle n'a pas hésité à dire ce qu’elle pense réellement de celui qui était alors porte-parole du gouvernement.
Benjamin Griveaux : pas "sincère" ni "courageux" ?
Devant les policiers, Alexandra de Taddeo a livré tous les détails de la brève relation qu’elle a entretenue avec Benjamin Griveaux. Malgré cette rencontre physique qu’elle a, semble-t-il, peu appréciée, Alexandra de Taddeo a poursuivi ses échanges avec l’homme politique. "Je l’ai fait parfois par ennui ou parce que c’était drôle. Sa façon de tenter de me séduire, c’était un peu lourdingue mais j’ai joué le jeu, cela m’amusait", a-t-elle expliqué aux enquêteurs, selon les documents cités par Le Parisien. Elle leur a précisé avoir reçu "entre cinq et dix" vidéos, des séances de masturbation, à la fois tournées "en vacances dans le Var" ou à "son bureau du ministère". Alexandra de Taddeo aurait envoyé, de son côté, des images de son corps.
Alors qu’elle ne semble pas avoir gardé un souvenir impérissable de cette relation, Alexandra de Taddeo a tout de même conservé les vidéos envoyées par Benjamin Griveaux, alors que ce dernier avait fait en sorte qu’elles se détruisent au bout de quelques secondes. "Je n’identifiais pas Benjamin Griveaux comme quelqu’un de courageux et sincère et je voulais garder les preuves de ses sollicitations, a-t-elle assuré aux policiers. Je savais que si sa femme ou quelqu’un apprenait sa relation avec moi, il n’hésiterait pas à m’enfoncer." Depuis le début du scandale, Alexandra de Taddeo répète qu’elle n’est pas impliquée dans la diffusion de ces images. Une version qu’elle a tenu dès le départ devant les enquêteurs, mais un message écrit de sa main les intrigue…
Alexandra de Taddeo : cet étrange message à l’intention de Piotr Pavlenski
Alexandra de Taddeo et Piotr Pavlenski ont-ils agi en duo ? A en croire la jeune femme, non. Elle assure que l’artiste russe a trouvé les vidéos dans son ordinateur et les a publiées sans son accord, version qu’il soutient également. La jeune femme explique s’être mise en colère en le découvrant mais, depuis, elle soutient sa démarche. Piotr Pavlenski n’hésite pas à minimiser le rôle de sa compagne, son "amoureuse" comme il l’appelle, dans cette affaire. Mais, comme l’explique Le Parisien, une note rédigée par l’étudiante à l’attention de Piotr Pavlenski a troublé les policiers. Sur ce document, saisi lors d’une perquisition, il est écrit : "Dis clair que source ne savait pas au début mais elle comprend". Une phrase qu’il répète désormais, avec ses propres mots, à chacune de ses interviews.