De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A deux ans de l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy – qui n’a toujours pas clairement annoncé ses intentions – semble se positionner davantage de jour en jour. Conscient que s’il veut l’emporter il devra séduire les Français mais surtout prouver aux plus sceptiques qu’il a changé, l’actuel président de l’UMP aurait récemment entrepris d’apparaître plus "modéré".
"Je vais apparaître comme un grand modéré"
Aussi, aurait-il stratégiquement poussé Chrisitian Estrosi à se présenter aux élections régionales face à Marion Maréchal-Le Pen en Paca. Il "est programmé pour faire la meilleure campagne. Avec lui, le Front National n’aura pas d’espace politique. Marion Maréchal ne gagnera pas", aurait-il expliqué à son entourage, rapporte Le Canard Enchainé. Le journal satirique rapporte également l’autre raison qui aurait conduit Nicolas Sarkozy à soutenir son ancien ministre de cette manière. Selon ses informations, cette candidature nourrirait aussi les intérêts personnels de l’ex-chef d’Etat. "Par rapport à Estrosi, je vais apparaître comme un grand modéré", aurait-il déclaré.
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Mais si Nicolas Sarkozy cherche semble-t-il à paraître moins droitier, cela ne l’a pas empêché d’apporter son soutien à Christian Estrosi après les propos polémique qu’il a tenu le weekend dernier sur les "cinquièmes colonnes" de "l’islamo-fascisme" en France. "C’est parce qu’il est la tête de liste aux régionales qu’on lui fait un bien mauvais procès", a même estimé l’ex-président de la République.
"Aujourd’hui, je me suis calmé"
Nicolas Sarkozy chercherait non seulement à apparaître plus "modéré" mais aussi plus calme. Souvent critiqué pour sa gestuelle saccadée et son impétuosité, il a récemment assuré au Journal du Dimanche qu’il était désormais plus détendu. "Quand j’étais jeune, je ne pouvais pas m’empêcher de défoncer toutes les portes, même quand on était prêt à me les ouvrir. Aujourd’hui, je me suis calmé. Je me dis qu’on peut parfois, après tout, se contenter de passer par la porte", a-t-il expliqué à l’hebdomadaire.
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