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En l'espace de quelques jours, les ténors des Républicains et leurs homologues du Parti socialiste ont rivalisé d'imagination pour se tirer dessus à boulet rouge.

Un "petit chat apeuré et haineux". C’est ainsi que Manuel Valls, serait actuellement perçu par l’opposition. La manière de s’exprimer du Premier ministre et son admiration pour le "Tigre" Clémenceau ne seraient pas du tout au goût des Républicains. "Manuel Valls ne supporte pas la contradiction ni le débat d’idées. Sa violence (verbale) est à la hauteur de la vacuité de son bilan", a en effet raillé la porte-parole du parti, Lydia Guirous lors du dernier point de presse hebdomadaire. En cause notamment : les critiques émises par le chef du gouvernement à l’encontre de Nicolas Sarkozy lors du Congrès du PS.

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"La devise, ce n’est pas Fouquet’s, Rolex et Kärcher"

Loin d’être en reste, la gauche a elle aussi fait preuve d’originalité pour exprimer tout le bien qu’elle pense de l’opposition, et plus particulièrement de son président. "Il refuse de dire mon nom, mon statut, c’est un comportement puéril", a en effet lancé Jean-Christophe Cambadélis samedi au Congrès du PS et à propos de Nicolas Sarkozy. C’est "comparable à l’apprentissage d’un enfant de deux ou trois ans qui, quand il se cache derrière ses mains, se croit invisible. Ce qui est attendrissant chez un enfant de cet âge est pathétique chez un adulte. L’attachement à la toute-puissance infantile relève, à la maturité, d’un déni de réalité.", a encore estimé le socialiste. Et le patron du PS de poursuivre avec une autre pique pleine de références aux polémiques qui ont éclaté pendant le mandat de Nicolas Sarkozy : "La devise de la France, c’est liberté, égalité, fraternité. La devise, ce n’est pas Fouquet’s, Rolex et Kärcher".

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