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A un mois de la primaire des Républicains, et six mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a présenté dimanche dans les colonnes du Figaro son programme économique. Au menu : réduction de la dette publique de 100 milliards d'euros... et réduction des impôts de 40 milliards.
Un grand écart que l'ancien chef de l'Etat justifie : "C'est une stratégie en tous points différente de ce qu'on a vécu depuis cinq ans. Elle consiste à voter dans les trois mois qui suivront l'élection présidentielle un plan de réduction de la dépense publique de 100 milliards d'euros et de baisse des impôts de 40 milliards. Ces mesures seront votées immédiatement et concomitamment, j'insiste sur ce point". Pour Nicolas Sarkozy, ce plan "permettra de créer un choc de confiance, de retrouver de la croissance, de baisser fortement le chômage, de réduire le déficit et la dette et de nous prémunir d'un risque de hausse des taux d'intérêt.
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Selon Nicolas Sarkozy, son plan a "trois vertus"
Dans le détail, le candidat à la primaire de droite propose niveau fiscalité : une baisse de l'impôt sur le revenu (7 milliards), des charges patronales (34 milliards), des charges sur l'emploi à domicile (1,3 milliard), une exonération d'impôt sur le revenu des heures supplémentaires (2 milliards), une exonération des plus-values immobilières au bout de 15 ans (1,5 milliard), la suppression de l'ISF (5 milliards), et du côté des successions donations : porter à 400 000 euros l'abattement par part, nouveau régime des transmissions d'entreprises (moins de 3 milliards d'euros). Concernant les économies : retraite (15 milliards), assurance-maladie (31 milliards), assurance-chômage (4 milliards), politique de l'emploi (contrats aidés, etc) (6 milliards), révision de la condition d'obtention d'aides sociales (AME, regroupement familial, etc.) (1,5 milliard), réduction de 300 000 du nombre de fonctionnaires en 5 ans : (7 milliards), réforme de la politique salariale dans la fonction publique, au mérite plutôt qu'à l'ancienneté (7 milliards), réforme et mutualisation des achats publics (5 milliards), liberté de négocier le temps de travail dans les administrations (5 milliards).
L'ancien président est convaincu du bien-fondé de son programme économique car celui-ci a "trois vertus" : "La première, c'est qu'il est fondé sur des valeurs largement partagées en France : le travail, le mérite, la famille, l'équité entre le public et le privé. La seconde, c'est qu'il est très concret. Je ne fais pas des promesses pour dans 4 ou 5 ans : les mesures que je propose seront votées à l'été 2017. Et surtout, je demande un effort important aux Français en matière de réduction des dépenses publiques, c'est vrai, mais il est contrebalancé par 40,5 milliards de baisse immédiate de prélèvements".
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