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Nicolas Sarkozy a passé mardi quinze heures sous le régime de la garde à vue avant d'être finalement mis en examen. Découvrez ce qui s'est passé pendant ce laps de temps.

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La garde à vue de Nicolas Sarkozy, une première pour un ancien président, a fait beaucoup de bruit cette semaine. L’ancien leader de la droite "est entré dans l’Histoire", a d’ailleurs commenté Patrice Machuret, journaliste politique, auprès de Planet.fr. Mais si l’on se souviendra encore longtemps de cette journée au vue de la procédure judiciaire qui a visé un ex-président, d’autres éléments pourraient bien, eux aussi, marquer les esprits.

Le coup de la panne d’ascenseurEn effet, nos confrères du Figaro (article payant) ont rapporté que pendant sa garde à vue qui a duré près de quinze heures, Nicolas Sarkozy s’est retrouvé coincé dans un ascenseur. Au moment de quitter les locaux de la Direction centrale de la police judiciaire pour se rendre dans ceux des juges d’instruction, l’ancien président se serait retrouvé coincé dans un ascenseur. En compagnie de trois policiers qui l’escortaient, il aurait ensuite été secouru par les pompiers.

Une pizza pour le déjeunerToujours grace au Figaro, on apprend également que Nicolas Sarkozy a été autorisé à se faire livrer un repas pour le déjeuner. Arrivé tôt dans la matinée à la Direction de la police judicaire, il se serait ainsi fait livrer une pizza sur les coups de midi. Il a ensuite été auditionné jusque 22 heures, soit jusqu’à ce que les policiers qui l'interrogeaient transmettent les PV d’auditions aux deux juges d’instruction du pôle financier à Paris et que ces dernières ordonnent qu’il leur soit présenté.

Vidéo du jour

Assisté de l’avocat Me Pierre Haïk, Nicolas Sarkozy a ainsi été convoqué dans le bureau des deux juges. Et si au cours de la journée son interrogatoire s’est relativement bien déroulé, Le Figaro indique que cette rencontre a été peu productive. L’ancien locataire de l’Elysée aurait en effet accusé les magistrates d’être des "juges politiques" et ra efusé de leur parler, arguant qu’il n’avait "rien à (leur) dire". Une heure et demie plus tard, peu avant 2H du matin, Nicolas Sarkozy a finalement été autorisé à rentrer chez lui, fraîchement mis en examen.

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