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Son opération séduction n'aura pas duré longtemps. Xavier Brunschvicg, candidat socialiste aux élections municipales à Saint-Cloud, a tenté d'attirer des électeurs en s'inscrivant sur plusieurs sites de rencontre comme Meetic, Tinder ou Gleeden. Soutenu par les verts, dans une ville marquée de droite, l'homme politique souhaitait donner plus de visibilité à son programme.
"Mon cœur est déjà pris, mais j'ai des idées à partager. Je suis là pour séduire et rencontrer les habitant(e)s de Saint-Cloud dans la perspective des #Municipales 2020. En tout bien tout honneur", écrivait-il sur les plateformes ce mardi 3 mars 2020, d'après Le Point. Malheureusement pour lui, son plan de communication n'a pas tardé à tomber à l'eau. Son annonce a rapidement été supprimée par les modérateurs de ces sites.
"Je retiens de cette expérience qu'il est tout à fait toléré de tromper son conjoint mais que profiter de ces sites pour rencontrer simplement des électeurs, cela semble interdit", a-t-il taclé.
Le cas de Xavier Brunschvicg n'a pas tardé à faire du bruit. Beaucoup louent son ingéniosité, à commencer par Damien Richard, directeur de campagne du maire sortant, Éric Berdoati. "La force d'engagement de Xavier Brunschvicg est indéniable", avoue-t-il lors d'un entretien avec le même hebdomadaire. "Même si nous ne partageons pas ses idées, il est certain qu'il ne ménage pas sa peine pour faire connaître son programme".
Une pratique courante aux Etats-Unis
Malgré une certaine réserve sur ce moyen de communication en France, de l'autre côté de l'Atlantique, cette façon de faire est tolérée. Aux Etats-Unis, les soutiens de Donald Trump et Bernie Sanders ont déjà eu recours aux sites de rencontre pour séduire les électeurs en ligne, explique le Huffington Post. En effet, les règles édictées laissent une certaine marge de manoeuvre sur le sujet.
L'application Tinder déclare même, dans un communiqué, qu'il est possible de discuter politique sur la plateforme "à condition de rester respectueux, humains et sans spam".