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Elle n’a rien dit mais son silence en dit long. Les violents affrontements qui ont éclaté samedi et dimanche derniers entre les forces de police et les manifestants en marge de deux rassemblements interdits de soutien à Gaza à Barbès (Paris) et à Sarcelles (Val-d'Oise) n’ont suscité aucun commentaire publique de la part de Marine Le Pen. Une attitude quelque peu surprenante au regard des précédentes sorties de la présidente du Front National concernant d’autres évènements du même type. "La composante majoritairement arabo-musulmane des manifestants aurait pu trouver résonance avec le programme du FN. Marine Le Pen aurait pu dénoncer le communautarisme. Elle ne l’a pas fait", a souligné dans les colonnes duFigaro Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite. "Ces manifestations ont eu lieu à Paris où le FN n’as pas de perspectives électorales particulières, ce qui peut expliquer en partie la réserve de ses dirigeants", a-t-il également avancé.
A cause d’un "malaise" au sein du parti à l’égard du conflit israélo-palestinien ?Mais selon lui, le silence de la conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais serait davantage motivé par une certaine forme de "malaise" à l’égard du conflit israélo-palestinien. "Le retrait de Marine Le Pen sur cette question est évidemment calculé. C’est la conséquence d’une division à l’intérieur du FN qui l’empêche de prendre parti pour l’un ou l’autre camp sans mettre le feu aux poudres", a estimé Yves Camus. "A l'intérieur du FN, il existe des opinions nettement opposées sur ce sujet. Il existe des gens, comme Louis Aliot, nettement favorables à un rapprochement avec la communauté juive, et d'autres hostiles, voire même anti-israéliens", a-t-il rappelé avant d’ajouter : "Néanmoins, la position du FN depuis sa création de 1973 reste celle des deux Etats".
Quatre personnes ont été condamnées mardi à des peines de prison ferme pour des dégradations commises en marge de la manifestation pro-palestinienne du week-end dernier à Sarcelles (Val-d’Oise).
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