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Le 7 septembre prochain, une manifestation importante est prévue en réponse à la décision d'Emmanuel Macron de ne pas nommer Lucie Castets à Matignon. Ce jeudi 5 septembre, il a nommé Michel Barnier au poste dechef du gouvernement pour succeder Gabriel Attal.
Initiée par des organisations de jeunesse, cette mobilisation se veut une réponse à ce que certains qualifient de "dérive autoritaire" du président. La France insoumise (LFI) a également rejoint l’appel, incitant l’ensemble des forces politiques, syndicales et associatives à se mobiliser "pour la défense de la démocratie".
Le "coup de force" d'Emmanuel Macron
L'Union étudiante et l'Union syndicale lycéenne ont été les premières à se mobiliser, dénonçant "le coup de force" de Macron et appelant les jeunes à descendre dans la rue pour "défendre la démocratie". Ces organisations jugent que le président a "piétiné" la volonté des électeurs qui avaient placé le Nouveau Front populaire (NFP) en tête des élections législatives. L’Union étudiante a rapidement été rejointe par d’autres mouvements de jeunesse et associations, comme les jeunes écologistes et le Planning familial, qui déplore que le résultat des élections ne soit pas respecté.
La France insoumise, menée par Jean-Luc Mélenchon, a été le premier parti à répondre à l’appel des organisations de jeunesse. Qualifiant la situation de "gravité exceptionnelle", LFI voit dans la décision de Macron un danger pour la démocratie.
De son côté, le Parti socialiste (PS) ne rejoindra pas la mobilisation, préférant se concentrer sur la possibilité d’une motion de censure. En revanche, les écologistes, sous la direction de Marine Tondelier, ont confirmé leur participation à la manifestation du 7 septembre, affirmant que ce serait "un couperet" pour Macron.
La mobilisation contre le coup de force de Macron, va mobiliser les syndicats étudiants qui estiment que Lucie Castets aurait dû être choisie comme première ministre par Emmanuel Macron. LFI a officiellement annoncé rejoindre le mouvement étudiant. Selon Public Sénat, les futurs participants estiment que le président ferait office d’autocratie. Les grèves étudiantes en France ont quant à elles, comme celles de Mai 68, souvent émergé en réponse à des réformes jugées injustes. Ces mouvements ont non seulement façonné le système éducatif, mais surtout nourri des débats sociétaux et politiques plus larges. Cette rentrée s’avère particulière, puisque d'autres mouvements sociaux sont en marche… Le premier octobre sera un jour particulier, parce qu'il sera le théâtre d’un grand mouvement social contre la réforme des retraites. Une journée également dédiée à l'augmentation des salaires, pour l’égalité homme-femme au travail et un monde industriel plus écoresponsable. Selon TF1 Info, la CGT sera le principal acteur de cette grève générale. La reprise politique s’annonce salée face à tous les mouvements de grèves prévus. Une rentrée à la française en somme : colère et solidarité au programme !Les étudiants contre Emmanuel Macron
Un grand mouvement social début octobre