Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Vendredi 23 août, Emmanuel Macron lançait les "consultations", des rencontres avec les présidents de groupes à l'Assemblée nationale et les chefs de partis en vue de nommer le Premier ministre qui remplacera Gabriel Attal.
Le Nouveau Front populaire s'y était présenté dès le matin, studieux. Ses membres en étaient ressortis confiants, allant même jusqu'à affirmer aux caméras de télévision avoir eu affaire à une personne "à l'écoute" et prête "à faire des compromis."
Las. Le soir même, le président faisait savoir par son entourage qu'il était hors de question de nommer un Premier ministre du NFP. Ce qui a évidemment mis en colère la coalition de gauche, qui s'est depuis complètement délitée, La France Insoumise étant mise au ban par le Parti socialiste, notamment, et même dans une moindre mesure par le Parti communiste. Une fronde semble d'ailleurs poindre contre Olivier Faure, actuel premier secrétaire du PS.
Même punition pour la droite de la droite
Le lundi 26, seconde vague de consultations à l'Élysée. Emmanuel Macron devait cette fois recevoir Marine le Pen, Jordan Bardella et Éric Ciotti, président isolé des Républicains suite à son alliance avec les deux leaders du Rassemblement national.
Et là non plus, le verdict n'a pas tardé : aucun des trois n'a convaincu le chef de l'État, sans doute décidé bien avant à les écarter de la liste des candidats à Matignon. Il a alors choisi de poursuivre cette semaine les consultations, et un nom serait selon les rumeurs attendu d'ici vendredi à ce week-end. Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand ou Karim Bouamrane malgré ses dénégations ?
En images dans notre diaporama, les réactions des politiques du NFP à la mise à l'écart de Lucie Castets.