De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La France a-t-elle aussi ses “swing states” ? Outre-Atlantique, certains Etats sont particulièrement courtisés par les candidats à l’élection présidentielle car l’ancrage de l’un des deux grands partis traditionnellement en lice (Républicains et Démocrates) n’y est pas spécialement marqué. Susceptibles de basculer dans un camp ou dans l’autre, ils sont donc décisifs, ce d’autant plus que le système électoral prend en compte non pas le vote des citoyens directement, mais celui de grands électeurs, dont le nombre dépend de la démographie dans chaque Etat.
Le système français, un scrutin uninominal à deux tours, n’a évidemment rien à voir avec celu i des Etats-Unis, ce d’autant plus que, ce dimanche et le suivant, les Français voteront pour des députés et non pour un président. Il n’en reste pas moins que certaines circonscriptions françaises seront scrutées de très près. En effet, la victoire pourrait s’y jouer dans un mouchoir de poche. Elles ont même été surnommée “swing circos”.
Les grandes inconnues
Sur le plan national, les sondages donnent pour l’instant le Rassemblement national vainqueur suivi par le Nouveau Front Populaire, puis le parti de la majorité présidentielle. Mais ce ne sont que des indicateurs.
L’une des grandes interrogations concerne le choix de celles et ceux qui, contrairement à leurs habitudes ou à leurs intentions premières, se présenteront malgré tout dimanche dans leur bureau de vote. Le taux d’abtention constitue en ce sens une inconnue majeure pour cette élection.
A cela s’ajoutent donc, au cas par cas, des zones où l’écart entre les différentes formations politiques en lice s’annonce très serré. C’est le cas par exemple dans les Deux-Sèvres, l’Hérault, le Nord, le Pas-de-Calais, le Puy-de-Dôme, le Rhône, ou encore le Tarn.
A l’Ouest, quoi de nouveau ?
Plus généralement, un large territoire français semble ainsi hautement stratégique pointe Ouest-France dans un article paru ce jeudi. Bretagne, Pays de la Loire, Normandie… Jusqu’à présent aucune de leurs circonscriptions n’ont basculé à l’extrême droite au législatives, mais pour la première fois de leur histoire, cela pourrait changer. Les résultats aux élections européennes signalent en effet dans ces régions une nette percée du Rassemblement national. La soeur de Marine Le Pen, Marie-Caroline Le Pen est d'ailleurs candidate aux législatives dans la Sarthe.
Rien d'étonnant donc à ce que certains candidats ciblent tout particulièrement ces circonscriptions pour leur campagne. C'est le cas notamment de François Ruffin (LFI), qui dans une vidéo publiée le 14 juin, invitait les militants à agir "en priorité, dans les 'swing circos', ces circos gagnées à pas grand-chose la dernière fois, à moins de 1 000 voix. Si on ne veut pas que ça bascule RN là-bas, il faut y mettre des bras !"
Le vote des agriculteurs
Plus généralement, se pose également la question territoire ruraux, où le “vote paysan” sera étudié de très près. Des chercheurs, tels que celui interviewé par Midi Libre pointent en réalité un vote “très hétérogène” chez les agriculteurs, pouvant se porter sur les écologistes comme sur la figure de Marion Maréchal.