Législatives 2024 : une femme comme Premier ministre ?

Législatives 2024 : une femme pour succèder à Gabriel Attal ?

Les élections législatives ont mis en lumière un fait implacable : il y a désormais moins de femmes à l'Assemblée nationale qu'au Sénat. Soit 36% contre 36,8% comme nous l'apprend BFM TV. Un écart infime, mais tout en sachant qu'il y a beaucoup plus de députés que de sénateurs qui siègent. Nous sommes donc loin de la parité vantée et voulue par la plupart des partis, notamment de gauche ou du centre.

C'est donc fort logiquement que l'idée de confier l'après Gabriel Attal - qui ne devrait pas s'éterniser à Matignon à la fin des JO de Paris en fonction des alliances, mais surtout parce qu'il avait remis dans un premier temps sa démission à Emmanuel Macron - à une femme est au centre de la réflexion des forces membres du Nouveau Front populaire. Elle serait la troisième femme Premier ministre après la socialiste Edith Cresson (1991-1992) et Elisabeth Borne (2022-2024), de La République en marche devenue Renaissance. Le nom de Valérie Rabault, membre du PS et ancienne rapporteuse du budget au palais Bourbon, a été évoqué. Mais cette dernère a été vaincue par une députée RN-LR au second tour dans le Tarn-et-Garonne. Ce qui a sembte-t-il clos le débat. Cependant, Mathilde Panot - qui, réélue à la présidence de LFI à l'Assemblée, ne postule pas -  déclarait hier sur RMC au micro d'Apolline de Malherbe dans l'émission Face-à-Face que c'est par un vote démocratique au sein de la NFP que pourrait être élu(e) le prochain Premier ministre. Mais selon un représentant du groupe Ensemble, les tractations entre les différents partis devraient prendre plusieurs semaines. 

Législatives 2024 : trois noms se détachent

Etoile montante de LFI, la députée Clémence Guetté, âgée de seulement 33 ans (photo de cet article), serait de ces noms qui circulent. Très présente dans les médias pendant l'entre-deux-tours, elle aurait fait forte impression aux dirigeants de son parti, qui souhaitent à tout prix installer l'un ou l'une des leurs au poste de Premier ministre.

Clémentine Autain, qui fait partie des cadres Insoumis "purgés" par Jean-Luc Mélenchon avant les Européennes, à l'instar d'Alexis Corbière, Rachel Garrido ou encore Danielle Simonnet, s'est ainsi présentée aux législatives sous l'étiquette NFP en étant réélue dès le premier tour en Seine-Saint-Denis. Elle a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne siégera pas avec LFI à l'Assemblée, toujours sur BFM TV, ce qui risque de lui compliquer la tâche.

Vidéo du jour

Clémentine Autain (députée NFP de Seine-Saint-Denis): "Je ne siégerai pas dans le groupe de la France insoumise" pic.twitter.com/17Yd0VzXAg

— BFMTV (@BFMTV) July 8, 2024

Législatives 2024 : Marine Tondelier parmi les trois

Enfin, nous vous la présentions la semaine dernière en détail, la Secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, a également porté la voix du Nouveau Front populaire prendant l'entre-deux-tours, étant considérée par certains médias comme une des personnalités ayant fait pencher la balance à gauche - en gagnant même des sièges pour son parti -, ce que que personne n'avait vu venir. Le NFP ayant clairement annoncé via un discours de Jean-Luc Mélanchon dimanche 7 au soir que l'écologie allait reprendre toute sa place au gouvernement, Marine Tondelier fait forcément parler, autant que sa désormais célèbre veste verte qu'elle arbore sur tous les plateaux TV.