Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
C’est officiel. Les premières estimations donnent la coalition de la gauche vainqueur du second tour : 175 à 205 députés prendront placedans cette nouvelle Assemblée Nationale comme le rapporte BFM TV (68 à 74 députés seraient issus de La France Insoumise).
Rappelons-le, le Nouveau Front populaire est une coalition des différents partis de la gauche, le Parti socialiste, Les Écologistes, le Parti communiste, mais également La France Insoumise, le leader de ce dernier parti, Jean-Luc Mélenchon, s’est déjà prononcé sur les différentes réformes qu’il souhaite porter au gouvernement, alors même que son rôle au sein de ce dernier n’est pas assuré. C’est d’ailleurs ce qu’a précisé le président de la République, Emmanuel Macron en “appelant à la prudence”, précisant que “les résultats ne répondent pas à la question de qui pour gouverner”, comme l’a rapporté Gilles Bouleau, présentateur de TF1.
20h05 : premières annonces de l’Insoumis
Dès ses premiers mots, devant son pupitre au QG de LFI, Jean-Luc Mélenchon a appuyé sur le résultat du second tour : “les leçons du vote sont sans appel”, “le président doit s’incliner et admettre cette défaite”, s’adressant aussi directement à Gabriel Attal : “le Premier ministre doit s’en aller”.
Le leader des Insoumis s’est ensuite exprimé sur les mesures qu’il souhaite mettre en place le plus rapidement possible : “Le NFP appliquera son programme, rien que son programme, mais tout son programme” assurant que “dès cet été, les nouvelles mesures de ce programme peuvent être prises par décret.”
Première annonce : les retraites Premier point évoqué, sans doute le point culminant de la coalition de gauche : la réforme des retraites. Le leader Insoumis évoque “l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans”, comme le rapporte France 24. Dans cette campagne, les partis de gauche se disaient contre la dernière réforme des retraites, et se disaient prêt à entamer un rétropédalage pour une retraite à 62 ans, voire même à 60 ans avec une loi instaurée “avant 2027”. Un projet qui était également porté par d'autres partis, et qui a été, sans doute, un point décisif dans le choix des électeurs ce dimanche 7 juillet.
Anti-inflation : le pouvoir d’achat porte-drapeau de LFI
Aussi, La France Insoumise se veut un rempart à la hausse des prix en favorisant le maximum de mesures permettant aux salariés de bénéficier d’un meilleur pouvoir d’achat. Sur ce point, Jean-Luc Mélenchon a annoncé “le blocage des prix” et “l’augmentation du SMIC”, deux mesures qui devraient relancer le pouvoir d’achat selon lui, après plusieurs années d’inflation. Il évoque aussi “la convocation des branches salariales par branches professionnelles, le plan de gestion de l’eau et le moratoire sur les grands travaux inutiles”.
Enfin, le leader de la France Insoumise mentionne dans son discours des éléments laissant à penser à une cohabitation complexe : “nous refusons d’entrer dans des négociations avec son parti (celui du président) pour faire des combinaisons”, adressant au passage quelques piques à Emmanuel Macron, en qualifiant ses mesures de “politique de maltraitance sociale et d’inaction écologique”. Mais Jean-Luc Mélenchon sera-t-il nommé Premier ministre, et tiendra-t-il ses promesses électorales ?
Premier point évoqué, sans doute le point culminant de la coalition de gauche : la réforme des retraites. Le leader Insoumis évoque “l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans”, comme le rapporte France 24. Dans cette campagne, les partis de gauche se disaient contre la dernière réforme des retraites, et se disaient prêt à entamer un rétropédalage pour une retraite à 62 ans, voire même à 60 ans avec une loi instaurée “avant 2027”. Un projet qui était également porté par d'autres partis, et qui a été, sans doute, un point décisif dans le choix des électeurs ce dimanche 7 juillet.
Anti-inflation : le pouvoir d’achat porte-drapeau de LFI
Aussi, La France Insoumise se veut un rempart à la hausse des prix en favorisant le maximum de mesures permettant aux salariés de bénéficier d’un meilleur pouvoir d’achat. Sur ce point, Jean-Luc Mélenchon a annoncé “le blocage des prix” et “l’augmentation du SMIC”, deux mesures qui devraient relancer le pouvoir d’achat selon lui, après plusieurs années d’inflation. Il évoque aussi “la convocation des branches salariales par branches professionnelles, le plan de gestion de l’eau et le moratoire sur les grands travaux inutiles”.
Enfin, le leader de la France Insoumise mentionne dans son discours des éléments laissant à penser à une cohabitation complexe : “nous refusons d’entrer dans des négociations avec son parti (celui du président) pour faire des combinaisons”, adressant au passage quelques piques à Emmanuel Macron, en qualifiant ses mesures de “politique de maltraitance sociale et d’inaction écologique”. Mais Jean-Luc Mélenchon sera-t-il nommé Premier ministre, et tiendra-t-il ses promesses électorales ?