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C'est un nom que l'on entend circuler depuis quelques jours pour le poste tant convoité de futur Premier ministre. Karim Bouamrane, 51 ans, est depuis 2020 maire de Saint-Ouen, ville de Seine-Saint-Denis d'environ 50 000 habitants à la réputation autrefois dangereuse mais devenue tendance depuis quelques années. Elle attire aujourd'hui par exemple de nombreux jeunes couples aisés mais qui ne peuvent habiter à Paris.
Né de parents marocains, c'est là qu'il a grandi et s'est engagé très tôt en politique, d'abord au Parti communiste puis socialiste dès 2014. Parallèlement à cette vocation, Il a mené une carrière de dirigeant et chef d'entreprise dans la sécurité informatique, jusqu'à la Silicon Valley en Californie. C'est le double profil de cet homme marié et prère de 3 enfants qui plairait en haut lieu. Mais pas que.
Pourtant, cette destinée de Premier minsitre qu'on lui trace volontier, lui, n'en veut pas. Dans les colonnes de La voix du Nord, le "potentiel" bras droit d'Emmanuel Macron décline l'invitation, appelant à un "compromis global", autour de Lucie Castets : "je suis socialiste, j'ai soutenu le Nouveau Front populaire et donc je soutiens Lucie Castets", déclare-t-il. Par ailleurs, le maire de Saint-Ouen affirme n'avoir "aucune ambition personelle", mais précise néamoins que si la demande lui était faite, il se retournerait vers sa famille politique pour prendre une décision unilatérale.
Karim Bouamrane : de gauche mais farouche opposant à LFI
Karim Bouamrane dénoncerait fréquemment les dérapages verbaux des leaders de La France Insoumise. Interviewé par Le Figaro Magazine, il se dit inquiet de leur "capacité à communautariser le pays au travers du prisme ethnico-religieux".
Autre avantage vu l'évolution de la Macronie sur le sujet, il serait très sensible aux questions de sécurité. C'est lui qui a contribué à "pacifier" en partie Saint-Ouen (aujourd'hui devenue Saint-Ouen-sur-Seine), nous apprend La Dépêche du Midi.
Dès le début de son mandat de maire, il a augmenté les effectifs de police municipale, réprimé les rodéos sauvages et instauré plusieurs couvre-feux pour les mineurs. Il tente aussi d'éradiquer, tâche ô combien difficile, la délinquence du quotidien et le trafic de drogue.
"Il revendique, des valeurs de gauche sans jamais rougir de défendre des principes comme l’autorité, la sécurité, le patriotisme" rapporte Le Figaro Magazine. Mais Karim Bouamrane mènerait aussi des politiques progressistes, comme le démontre la mesure autorisant ses agentes municipales à prendre un congé menstruel.
Karim Bouamrane : déjà célébré à l'étranger
Le New York Times, et le grand quotidien allemand Die Welt, rien que ça, ont déjà chacun consacré un portrait à Karim Bouamrane. Le Figaro Magazine révèle que sa notoriété a grandi grâce aux JO : "il a été remarqué pour avoir contribué à faire briller la France pendant les Jeux olympiques en faisant de Saint-Ouen la ville hôte des athlètes brésiliens".
Ce qui permettrait, persifle gentiment La Dépêche du Midi, à Emmanuel Macron de "surfer" sur leur succès en le nommant Premier ministre, une idée qui, rappelons le, n'est ni émise par l'Elysée, ni souhaitée par le principal intéressé.
Karim Bouamrane : "le Obama de la Seine"
S'il y a quelqu'un qui verrait avec joie Karim Bouamrane arriver à Matignon, c'est bien Gaspard Gantzer ancien haut fonctionnaire, membre du Parti socialiste puis de Renaissance. Comme le président en place... Il a ainsi posté sur X le portrait fait de l'édile par Die Welt, qui le qualifie "d'Obama de la Seine".
On en saura peut-être plus la semaine prochaine, Emmanuel Macron recevra ce jour Marine Le Pen, Jordan Bardella, et Eric Ciotti.