De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alain Juppé n’a jamais voulu être le « plan B » de François Fillon. Malgré les bruits qui ont couru, le maire LR de Bordeaux l’assure, il n’a jamais souhaité devenir le candidat de la droite en cas de désistement du candidat élu lors de la primaire de novembre. "Aux auteurs de rumeurs infondées, une confirmation : pour moi NON c’est NON", a-t-il posté lundi sur Twitter. Et comme pour clore définitivement le sujet, il a ensuite confié à Sud-Ouest les raisons pour lesquelles ce choix ne s’était pas imposé à lui.
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Pour "ne pas exposer sa famille"
Les Français ont besoin "d’une nouvelle génération d’élus", a-t-il d’abord estimé. Alain Juppé a ensuite expliqué qu’il ne souhaitait pas non plus "exposer sa famille" dans cette campagne. Quelques jours plus tôt, Rama Yade s’était quant à elle étonnée que le "plan B" de François Fillon puisse être "quelqu’un qui a été condamné", laissant ainsi entendre que son passé pourait ressurgir. Aussi, le maire de Bordeaux a-t-ils sans doute voulu préserver les siens d’un retour dans les médias de l’affaire dite des emplois fictifs à la mairie de Paris pour laquelle il a été condamné en 2004 à 14 mois d’inéligibilité. Une période difficile à vivre pour le politicien et sa famille qui avait à l’époque décidé de quitter la France pour aller s’exiler au Canada. Cela a été "l’épreuve la plus dure de ma vie", s’est souvenu Alain Juppé face à Karine Le Marchand.
En vidéo - La blague osée de Karine Le Marchand à Alain Juppé