Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Après des mois d’atermoiements, la sanction vient de tomber brutalement : Jean-Marie Le Pen, le fondateur du Front national et dirigeant du parti pendant 40 ans, vient d’en être exclu.
Le bureau exécutif du FN a en effet voté jeudi l’exclusion à la majorité de Jean-Marie Le Pen, et ce en l’absence de sa fille, Marine Le Pen, et du vice-président, Florian Philippot.
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A l’issue de l’annonce de la sanction, la présidente du FN a fait savoir qu’elle était "une issue logique pour quelqu’un qui a multiplié les fautes."
"J’ai été piégé" par les sbires de Marine Le Pen
Mais son père ne l’entend pas tout à fait ainsi. "Je suis indigné car j'ai le sentiment d'avoir été victime cet après-midi d'un véritable guet-apens, a réagi Jean-Marie Le Pen sur I-Télé. Je me suis prêté [à cette procédure] par bonne volonté, eh bien, j'ai été piégé parce que les sbires qui étaient en face de moi n'attendaient que l'ordre de Marine Le Pen qui était l'ordre de m'exclure."
Il conteste en outre la décision qui lui a été notifiée via un communiqué car "il n’y a pas eu de vote". Le fondateur du FN se dit également victime "d’une chasse aux sorcières à laquelle se livre les sbires de madame Le Pen" qui "ne tolère pas la moindre opposition, la moindre différence de position."
Convaincu que la meilleure des défenses est l’attaque, Jean-Marie Le Pen a décidé de riposter. Il a ainsi annoncé sa volonté de contester son exclusion devant "les autorités judiciaires compétentes", persuadé "qu’une fois de plus Marine Le Pen sera condamnée comme elle l’a été à trois reprises."
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