De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nicolas Sarkozy s’est de nouveau aventuré sur le terrain de l’identité, l’un des thèmes phares de sa campagne, lundi lors d’une réunion publique à Franconville, dans le Val-d’Oise. "Si’ l’on veut devenir français, on parle français, on vit comme un Français. Nous ne nous contenterons plus d’une intégration qui ne marche plus, nous exigeons l’assimilation", a-t-il d’abord lancé face à l’assistance. Dénonçant ensuite "la tyrannie des minorités", l’ancien chef de l’Etat s’est engagé, s’il venait à être élu en 2017, à être "le président de la communauté nationale car en France, la seule communauté qui vaille est la communauté française". Et Nicolas Sarkozy d’insister : "Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois. ‘J’aime la France, j’apprends l’histoire de France, je vis comme un Français’", doit se dire celui qui devient Français.
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"Ce n’est pas à la France à s’adapter à la culture de ceux qui viennent sur notre territoire"
Des propos qui ont valu à Nicolas Sarkozy de s’attirer les foudres de la gauche et même de certains membres de la droite. La plupart contestant "un vieux gimmick de l’héritage français à la réalité historique contestée", explique Le Lab d’Europe 1. "Ce que je veux dire et ce qu’a voulu dire Nicolas Sarkozy, c’est qu’il y a la nécessité, lorsqu’on est étranger et lorsqu’on vit en France, d’épouser la culture du pays qui vous accueille, a fait valoir Eric Ciotti, le député LR des Alpes-Maritimes ce mardi matin sur RFI. Ce n’est pas à la France à s’intégrer ou à s’adapter à la culture de ceux qui viennent sur notre territoire, que l’on accueille". Et le porte-flingue de Nicolas Sarkozy de pointer une prétendue "bien-pensance" qui "nie les évidences".
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