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Aprèsla promulgation de la loi de la réforme des retraites par Emmanuel Macron vendredi, les syndicats veulent réitérer les mobilisations. Même si le contexte n’est désormais plus le même que les semaines précédentes, la CGT ne veut pas ralentir le mouvement et appelle "à poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques". Avant une journée présentée comme "historique" le 1er mai 2023, l’intersyndicale invite, les grévistes à se rassembler les 20 et 28 avril prochains.
Une fissure entre les syndicats ?
Même s’ils souhaitent toujours collaborer pour différentes contestations dans les rues, les communiqués des syndicats se complètent. Le membre du bureau confédéral de la CGT, Thomas Vacheron a précisé ce vendredi sur Franceinfo que la mobilisation du 20 avril touchera "spécifiquement sur la question des retraites" tandis que le 28 avril portera "sur les retraites et les morts au travail". Il ajoute également qu’entre "aujourd'hui et le 1er mai, plusieurs mobilisations, actions, grèves et manifestations vont exister et participeront à faire reculer le gouvernement".
Quant à la CFDT, Laurent Berger a indiqué se concentrer sur "une grande journée de mobilisation le 1er mai". Malgré des différends sur les prochaines journées de grève, le secrétaire général de la CFDT souhaite montrer que les syndicats restent soudés : "il n'y a pas de fissures dans l'intersyndicale, mais une exigence de rigueur collective".
Le 1er mai : une journée spéciale
Journée de revendication salariale et syndicale, ce 1er mai est déjà annoncé comme "un moment historique de mobilisations". Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, appelle également à "poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques notamment avec les temps forts par les territoires et professions les 20 et 28 avril".
Par ailleurs, les quatre syndicats représentant la SNCF ont déclaré samedi "une journée d’expression de la colère cheminote" ce jeudi 20 avril en guise de "préparation" aux manifestations du 1er mai. À l’instar de la CGT et de la CFDT, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots affirment dans ce même communiqué que "la promulgation nocturne de la loi ne change rien du tout à notre combat. Nous ne passerons pas à autre chose tant que cette loi n'est pas abandonnée".