Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Gabriel Attal a accordé en exclusivité une longue entrevue au magazine Le Point du jeudi 19 septembre. Elle est pleine d'enseignements sur ses ambitions futures : l'ex-Premier ministre viserait clairement la prochaine élection présidentielle, officialisant une rupture définitive avec Emmanuel Macron.
Ce socialiste de cœur qui avait pris le train En Marche en 2016, compte bien se démarquer par une politique plus proche de ses convictions. "Je me battrai pour un budget sans baisse des pensions, ni augmentation d'impôts" affirme-t-il dans les colonnes de l'hebdomadaire. Pourtant, il dit ne pas "être insensible" à "ceux qui le désignent comme le digne héritier" du chef de l'État selon la formule du Figaro.
Gabriel Attal pense avoir gagné la confiance des Français mais...
"J'y vois le signe que j'ai gagné la confiance d'une partie des Français et tissé un lien particulier avec eux" répond-il à ses interviewers qui l'interrogent sur cet héritage. Son "histoire" entre lui et les Français n'est pas "terminée" lâche-t-il, ce qui ne laisse que peu de doutes sur la suite.
Différente de celle qu'a choisie Edouard Philippe, est-ce là une manière de se déclarer candidat pour 2027 en prenant de l'avance sur tous les autres ? En tout état de cause, il déclare que ce lien supposé lui "donne à la fois de la force pour l’avenir et la responsabilité de ne pas décevoir." Décevoir qui, si ce n'est ceux qui iront voter dans un peu plus de deux ans ?
Mais comme le révèle un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro Magazine et Sud Radio, s'il persiste à rester dans le bloc central et leader d'Ensemble pour la République (EPR), il ne recueillerait que 22% des voix au premier tour, contre 35% pour Marine Le Pen. Mais cela ne l'inquiète pas plus que ça : "j’ai une histoire à écrire avec les Français."