Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Ce n'est un secret pour personne, Bernadette Chirac se bat pour que son patronyme survive en Corrèze. Quand, au contraire, son nom semble tomber dans l'oubli, c'est une ex-première dame révoltée que l'on découvre. La preuve ce mercredi, quand le président du Conseil général de Corrèze n'a pas remercié la famille Chirac pour sa contribution de longue date au développement du département.
"Si on ne m'aime pas..."
Suite aux remerciements et hommages rendus aux élus départementaux qui siégeaient au Conseil général de Corrèze, madame Chirac a exprimé son mécontentent aux micros tendus vers elle. Celle qui se tenait pour la dernière fois au Conseil mais qui se représente tout de même aux prochaines départementales, comme suppléante, n'a pas mâché ses mots. "Je suis assez meurtrie et assez choquée que le nom de mon mari n'ait pas été prononcé ce matin. Que serait la Corrèze si mon mari ne s'était pas présenté quand Georges Pompidou était Premier ministre ?" a-t-elle déploré dans des propos rapportés par La Montagne. "Je suis outrée", a ajouté l'ex-première dame qui a également rappelé ses actions, visiblement frustrée : "j'ai fait des quantités de choses dans le département, et notamment beaucoup d'interventions individuelles". "Si on ne m'aime pas, si on considère que je n'ai rien fait, je trouve qu'on aurait pu en tout cas citer mon mari", a-t-elle rappelé, selon France Inter.
A lire aussi -Bernadette Chirac s'engage dans les élections départementales
En Corrèze, Chirac vivra
Si Bernadette Chirac se représente en tant que suppléante, c'est justement pour que son nom ne soit pas oublié dans ce département. Interrogée par Europe 1 le 20 février, Bernadette Chirac expliquait que dans sa "décision, évidemment, le désir que le nom Chirac ne soit pas effacé (avait) pesé lourd". Une volonté qui semble réellement lui tenir à cœur, quand on voit à quel point elle s'est indignée ce mercredi. La crise de l'octogénaire a d'ailleurs fait l'objet du billet d'humeur de Patrick Cohen. Ce jeudi sur France Inter, le chroniqueur est revenu sur le coup de sang de l'ancienne première dame de France. Après avoir diffusé les déclarations de Bernadette Chirac, l'animateur radio a envoyé la chanson du film "Tatie Danielle", qui s'intitule "La complainte d'une vieille salope".
En vidéo sur le même thème : Chirac : Jacques et Bernadette, un couple compliqué