De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Emmanuel Macron, toujours dans son optique de supprimer le clivage entre la Droite et la Gauche, ne lâche pas Bertrand Delanoë qu'il aimerait bien faire rentrer au gouvernement. A l'occasion, de la remise de l’insigne de la Légion d’honneur à Philippe Grangeon, un des membres fondateurs du parti En Marche (EM), les deux hommes ont pu à nouveau se croiser, et l'ancien maire de Paris aurait même glissé à l'oreille du chef de l'Etat, "Voyons-nous", rapporte un participant, dont le Parisien se fait l'écho.
Depuis sa victoire à la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron met toutes les chances de son côté pour convaincre Bertrand Delanoë. Il aurait même été jusqu’à lui proposer le ministère des Affaires étrangères. Cependant, ces offres d’emploi se sont soldées par un échec, car même si Bertrand Delanoë dit d’Emmanuel Macron qu’il est un homme "brillant" et qu’il "se débrouille bien", il trouve que celui-ci mène une politique "bien trop à droite".
Le prédécesseur d'Anna Hildago ne voudrait pas non plus participer à un gouvernement mené par un Premier ministre de droute.
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Les macronistes pour, le PS dubitatif
Cette volonté de séduire l'ancien maire peut s'expliquer par la volonté du gouvernement de redistribuer encore un peu plus les cartes du jeu politique. "Il faut continuer à fracturer et fracturer à gauche !", aurait déclaré le chef de l'Etat à ses fidèles. Parfaitement conscient de la manoeuvre, Bertrand Delanoë aurait toutefois déclaré ne pas vouloir servir d’alibi pour diviser le Parti socialiste ou la Gauche, ainsi que l'assure un proche.L'ancien maire entend seulement aider "(…) Macron à réussir".
Le Parti socialiste non plus ne serait pas dupe de la manoeuvre. Selon un cadre resté anonyme, beaucoup se demandent : "qui sera le prochain à basculer dans le camp Macron" ?