Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Un Premier ministre bagarreur ? Proche d’Alain Juppé, Edouard Philippe n’a visiblement pas de très bons rapports avec Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont même eu une altercation virulente en 2002, en marge du congrès fondateur de l’UMP, à la suite duquel le maire du Havre avait été nommé secrétaire général du parti.
Le 17 novembre 2002, la droite s'était réunie au Bourget, en Seine-Saint-Denis, pour organiser son nouveau parti. Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur à l'époque, serait arrivé au déjeuner par surprise et aurait tenté de voler la vedette à Alain Juppé, alors candidat à la présidence de l'UMP. Mais Edouard Philippe a fait obstacle à Nicolas Sarkozy et l’a empêché de "faire une entrée triomphale", rapporte Le Monde. Une attitude que l’ancien président n’a pas du tout appréciée.
A lire aussi - Nomination du Premier ministre : on sait pourquoi ça a mis si longtemps
"Toi, tu ne me refais jamais ça !"
Les deux hommes ont ensuite failli en venir aux mains en coulisses. "Après les premières prises de parole, on me fait dire que le ministre de l’Intérieur veut me voir. Dans la loge, il s’avance vers moi. Il me tape contre le poitrail avec le poing, et lâche : ‘Toi, tu ne me refais jamais ça !’ Il continue, je repousse son bras, nous sommes tous les deux déséquilibrés. Cela aurait pu déraper (…) Il est sanguin et moi, je n’aime pas qu’on m’engueule", a raconté Edouard Philippe au Monde.
La pression serait finalement retombée, mettant fin au face-à-face entre Nicolas Sarkozy, environ 1,68m, et Edouard Philippe, adepte de la boxe et mesurant une vingtaine de centimètres de plus que l’ancien président. "Finalement, il s’est calmé d’un coup et moi, j’étais flageolant", a conclu le nouveau locataire de Matignon.
En vidéo - François Baroin sur Édouard Philippe: "Il fait un choix qui ne résume pas le nôtre"