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Un sentiment d'exclusion ? Alors qu'Emmanuel Macron annonçait la dissolution de l'Assemblée nationale, Gabriel Attal devait, lui, prendre la parole après Valérie Hayer, tête de liste de la majorité aux élections européennes. Néanmoins, depuis l'allocution, le Premier ministre reste bien silencieux face à la décision du Président qui ne semble pas passer.
Si Gabriel Attal s'est entretenu une heure avant avec Emmanuel Macron sur cette dissolution, il ne semble pas avoir été mis au courant en amont. En effet, selon les informations recueillies par Le Parisien, le chef de l'Etat aurait demandé au Premier ministre de mener la campagne des futures élections législatives.
Gabriel Attal : une décision qui passe mal
D'après certains conseillers du gouvernement interrogés par Le Parisien, Gabriel Attal ne s'attendait pas à la dissolution de l'Assemblée. "Il s’est pris un 33 tonnes en pleine face. Il s’attendait à tout, sauf à ça", affirme l'un d'entre eux. L'annulation de sa prise de parole à la suite des résultats des élections européennes pourrait donc être une conséquence de son étonnement quant au choix du Président.
Plus encore, aucune information ou communiqué n'a été publié par l'équipe du Premier ministre. Si certains représentants d'autres partis politiques prennent déjà la parole, pas de trace du chef du gouvernement. D'autres ministres n'ont pas compris son absence au JT des principales chaînes télévisées où la gauche et l'extrême droite se sont exprimées.
Si ce n'est pas annoncé officiellement, le Premier ministre devra tout de même être candidat à sa circonscription dans les Hauts-de-Seine, selon les informations du Point. S'il ne s'est pas exprimé publiquement pour le moment, le chef du gouvernement a néanmoins commencé à rassembler les troupes pour la campagne des élections législatives.
Gabriel Attal rassemble les troupes
Ce mardi 11 juin 2024, Gabriel Attal s'est entretenu avec les élus de la majorité lors d'une dernière réunion de groupe organisée à l'Assemblée. Selon les informations recueillies par BFMTV, le Premier ministre serait revenu sur la décision d'une dissolution, la qualifiant d'"aussi brutale que soudaine".
"Nous ne sommes pas là pour parler de nos états d'âmes, mais pour aller de l'avant. Aller de l'avant car la messe n'est pas dite", aurait-il affirmé lors de cette réunion. Ce dernier aurait également évoqué l'enjeu de ces élections, bien différentes des dernières législatives de 2022. En effet, la montée du Rassemblement National semble également inquiéter le chef du gouvernement. Ce point, fait aux députés de la majorité, lance ainsi l'organisation de la campagne des macronistes. Par ailleurs, Gabriel Attal en a profité pour critiquer les partis d'opposition.
Gabriel Attal fustige l'opposition
"Les remèdes du RN seraient pires que le mal", aurait affirmé le Premier ministre aux députés de la majorité, d'après nos confrères de BFMTV. Le score du Rassemblement National serait donc bien envisagé comme une menace par Gabriel Attal. Néanmoins, ce dernier a également tenu à dire un mot sur le rassemblement des partis de gauche en un nouveau front populaire.
"Les socialistes ont dit pendant toutes les européennes que l'après se ferait sans Mélenchon et ils n'ont pas attendu 24 heures pour construire un accord avec LFI, ce qui est révoltant. Désormais, ceux qui s'allient à LFI ne peuvent plus dire qu'ils ne savaient pas", aurait-il ajouté au sujet de cette nouvelle union de la gauche.
De leurs côtés, les députés présents à la rencontre ont demandé une importante présence de Gabriel Attal dans leurs campagnes . "J'irai au bout de mon devoir de citoyen attaché à son pays qui donnera tout pour éviter le pire", aurait conclu le chef du gouvernement.
Il fera sa première apparition publique depuis l'annonce de la dissolution ce mardi 11 juin 2024 au JT de 20 heures de TF1. Face à lui, on retrouvera Xavier Bertrand des Républicains.