Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Alors que la prison de Guantanamo est un caillou dans la chaussure diplomatique américaine, Nicolas Dupont-Aignan propose de s’inspirer de ce "modèle" à l’égard des djihadistes français. Invité ce matin sur Sud Radio, le député de l'Essonne a suggéré l’idée de "rouvrir Cayenne" pour y envoyer les candidats français au djihad comme l’ont repéré nos confrères du Scan du Figaro.
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"Isoler ces fous furieux"
"Je propose une autre hypothèse, qui, je sais, va faire hurler, mais ça m'est égal: je considère que lorsqu'un Français se livre au djihad, et se livre à des actes monstrueux, il doit à son retour en France être assigné à résidence et éloigné" a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’il était favorable à ce "qu’on rétablisse à Cayenne un centre de détention qui permettre d’isoler ces fous furieux". En résumé, envoyer les concernés au bagne, prison à ciel ouvert fondée par Napoléon et fermée en 1938.
Visiblement conscient de la teneur de ses propos, le maire de Yerres a quand même rectifié le tir en précisant que "Cayenne, c’est une image" et en plaidant pour l’impossibilité d’un retour en métropole pour ces djihadistes. L’objectif de ce centre de rétention ? "Isoler et éduquer" répond le président de Debout la France."Je ne veux pas que ceux qui reviennent du djihad soient en libre circulation dans notre pays" a-t-il enfin précisé.
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