De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nathalie Kosciusko-Morizet n’aurait digéré le manque de soutien de Jean-François Copé aux dernières élections municipales. Et elle aurait ainsi profité du bureau politique de la semaine dernière pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Alors que le député-maire de Meaux a annoncé mardi dernier qu’il allait prochainement abandonner les rennes de l’UMP à cause de l’affaire Bygmalion dans laquelle il se trouve actuellement empêtré, Le Point révèle que l’ex-candidate à la mairie de Paris ne serait pas étrangère à cette décision. Ce serait même elle qui aurait ouvert le feu sur lui.
NKM en a profité pour régler ses comptesEn effet, à l’issue de cette fameuse réunion où Jean-François Copé a fait savoir qu’il allait démissionner (le 15 juin), le bruit a couru que plusieurs ténors de l’UMP l’avaient poussé vers la sortie. Et si le nom de François Fillon, son rival bien connu, a rapidement été associé à ce groupe, une autre ennemie au sein même de sa famille politique, NKM, en aurait également profité pour "régler ses comptes", rapporte l’hebdomadaire. "Entre eux, le torchon brûle depuis des années. Elle n'a pas oublié que Copé a tout fait pour entraver sa candidature à la mairie de Paris, puis a miné sa campagne à travers de nombreuses dissidences, en particulier celle de Charles Beigbeder",a également expliqué le magazine avant de détailler comment l’ancienne ministre a procédé pour le dézinguer.
"Je considère que tu mens""Je ne suis pas objective, je le sais", aurait-elle ainsi commencé par lui dire devant l'assemblée alors réunie avant de lâcher : "Je considère que tu mens. Ce sont tous tes proches historiques, tu ne peux pas dire que tu n’étais pas au courant". Des propos pour le moins accusateurs auxquels Jean-François Copé aurait répondu en la menaçant : "Ca t’arrivera d’être trahie par tes collaborateurs. Tu verras quand je serai blanchi dans cette affaire".
Jean-François Copé est actuellement soupçonné d'avoir surfacturé à la société Bygmalion des évènements, dont certains seraient même fictifs, pendant la seconde campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
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