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On le croyait fini, il préparerait pourtant déjà son retour. Jean-François copé s'apprête à laisser la présidence de l'UMP au triumvirat. Malgré sa démission forcée de la tête de l'UMP, le maire de Meaux ne perd pas de temps et organiserait d'ores et déjà son retour sur le devant de la scène politique. Décryptage.

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Poussé à la démission de la présidence de l’UMP, Jean-François Copé aurait dû, en toute logique, être un homme politique abattu. Pourtant, il ne l’est pas du tout, affirme le Lab d’Europe1 qui décrypte la préparation du retour du futur ex-président du parti d’opposition.

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Selon les proches de Jean-François Copé, l’encore actuel président de l’UMP n’est pas un homme qui baisse les bras. Contesté dès son élection, critiqué sur sa gestion du parti durant son mandatempêtré dans l'affaire Bygmalion, Jean-François Copé a l’habitude de subir des vents contraires. 

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Ce mercredi, Copé ne dira pas "au revoir ni adieu"

Cette fois-ci, le maire de Meaux a assuré le coup : il a envoyé un texto ce mardi à tous ses militants, les invitant à se rendre ce mercredi à Aulnay-Sous-Bois pour une dernière "réunion publique". Ainsi que le souligne le Lab d’Europe1, cette réunion s’apparente en réalité plutôt à un meeting réunissant proches et fidèles militants de l’ancien ministre délégué sous Chirac.

Il semblerait que l’homme "des pains aux chocolats" a choisi Aulnay pour plusieurs raisons précises : tout d’abord parce que cette ville est symbolique. En effet, elle se trouve dans une banlieue populaire, à l’instar de la ville de Meaux dont Jean-François Copé est maire. Ensuite, le nouvel édile d'Aulnay est – toujours selon le Lab d’Europe1 - un "irréductible sarko-copéiste". Ce qui facilité les choses.

Durant son discours finement rodé, Jean-François Copé ne dira "surtout pas un adieu, pas même un au revoir", affirme un proche de l’ex-président cité par le site d’information.

Un retour axé sur des idées politiques "vraiment à droite"

Pour Jean-François Copé, se tourner vers le centre est une erreur. Pire, c’est l’erreur commise en 2012 par son rival François Fillon, estime t-il. Selon lui, la carte à jouer est justement de proposer des idées "vraiment à droite" sans pour autant se compromettre avec le Front national. Bien évidemment, sa présence dans les médias se fera plus rare. Néanmoins, il retrouvera ainsi "sa liberté de parole" comme le rappellent ses proches. 

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