De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Agression : Thierry Breton
Commençons avec la dernière affaire en date. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'ancien ministre de l'Economie de Jacques Chirac, Thierry Breton, et son épouse sont réveillés en sursaut à leur domicile par deux hommes, qui leur assènent des coups. Les deux individus se saisissent également du chauffeur de Thierry Breton, qui vit dans le même appartement que son employeur. Les agresseurs ligotent leurs trois victimes ensemble, avant de les enfermer dans les toilettes. Ils procèdent ensuite au cambriolage en règle de l'appartement, avant de prendre la fuite, comme le rapporte Capital.
Les trois séquestrés parviennent finalement à se défaire de leurs liens vers trois heures du matin et préviennent la police. Bilan du larcin, plusieurs milliers d'euros en liquide, des bijoux, dont un bracelet en diamant d'une valeur de 40 000 euros, et un trio profondémment choqué. L'enquête a été confiée à la 3e DPJ qui va exploiter les images de la vidéosurveillance du logement, ainsi que des alentours.
Pour rappel, Thierry Breton avait été nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie en remplacement d'Hervé Gaymard dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, en 2005. Chef de conception du Futuroscope, brillant ministre et écrivain de science-fiction à succès, il quitte la politique en 2007 et rejoint le monde des affaires. Il devient alors PDG du groupe Atos, qu'il parvient à faire doubler de taille en huit ans. En 2016, il est élu industriel de l'année par le magazine L'Usine nouvelle. Auparavant, il figurera à trois reprises parmi les 100 patrons les plus performants au monde, selon le classement de la Harvard Business Review.
Depuis plusieurs mois, le nombre de cambriolages ne cesse d'augmenter à Paris, rapporte Capital. Les quartiers aisés sont les plus impactés. Une hausse de 40% a été enregistrée en 2018 par rapport à 2017 dans les sept premiers arrondissements parisiens.
Agression : Le fils de Jean-Michel Blanquer
L'actuel ministre de l'Education nationale a eu à craindre pour son fils lorsque celui-ci a été victime d'une violente agression, rapporte Le Parisien. Début juillet, alors qu'il sort d'un bar du Kremlin-Bicêtre avec deux amis, le jeune homme est violemment agressé par un groupe d'individus en état d'ébriété. Deux hommes ivres âgés de 24 et 27 ans avec des traces de sang sur les mains sont interpellés par la BAC dans le métro, et placés en garde à vue. Le groupe agressé s'en sort avec quelques blessures légères, aucun des trois jeunes amis ne souhaitant être pris en charge par les pompiers. Rien ne semble indiquer que les agresseurs connaissaient l'identité de leur victime.
L'année dernière, c'est le neveu du Premier ministre Edouard Philippe qui était victime d'une agression au couteau en Israël, alors qu'il s'y trouvait en vacances avec deux amis, selon une information rapportée par Le Point.
Les Le Pen, une tradition d'agressions
Chez la famille Le Pen, les agressions sont malheureusement monnaie courante, et ce depuis longtemps. Le 2 novembre 1976, en pleine nuit, un attentat à la bombe détruit une partie de l'appartement parisien de Jean Marie le Pen. 20kg d'explosifs et aucune victime. Un bébé sort même miraculeusement indemne de cet attentat, qui est à l'époque l'un des pires qu'ait connu Paris depuis la guerre. Le Pen assure qu'il était visé et accuse les services secrets. Il s'oppose au système de manière de plus en plus en véhémente et on a voulu l'abattre, pense-t-il. Rien n'a jamais été prouvé. Le leader frontiste sera également victime d'un incendie criminel dans sa propriété de Rueil-malmaison en 2015, qui le blessera au visage.
Du côté des filles Le Pen, les risques d'agressions font aussi partie du quotidien, et ce dès le plus jeune âge. Marine et Marion le Pen ont déclaré avoir subi à plusieurs reprises des insultes et vexations liées à leur patronyme, particulièrement lors de leurs études. En octobre 2018, c'est au tour de la fille de Marine Le Pen de subir une violente agression de rue, selon Femme Actuelle.
Agression : Manuel Valls
La vie d'un ancien Premier ministre n'est pas toujours facile. Manuel Valls l'a appris à ses dépends lors d'un déplacement en Bretagne. Alors qu'il était en campagne pour la primaire socialiste, l'ancien locataire de Matignon reçoit une gifle de la part d'un jeune homme qui, visiblement, l'attendait. Selon 20 Minutes, l'individu est un militant régionaliste, partisan de l'indépendance de la Bretagne et fan de l'humoriste Dieudonné. Il est immédiatement placé en garde à vue et condamné à trois mois de prison avec sursis. Plus de peur que de mal pour Manuel Valls, qui se remettait péniblement d'un enfarinage reçu à Strasbourg un mois plus tôt. Depuis ce jour, l'ancien chef de gouvernement collectionne les gifles électorales et infortunes politiques en tout genre.
Agression : Sadi Carnot, un président français assassiné
L'agression la plus ancienne évoquée dans cet article, mais également la plus spectaculaire, et sans aucun doute la plus violente. En 1894, le président de la République Sadi Carnot est en déplacement officiel à Lyon lorsque soudain, un jeune militant anarchiste italien prénommé Sante Geronimo Caserio surgit de nulle part. L'individu frappe le président d'un coup de couteau. Atteint au foie, celui-ci succombe à sa blessure trois heures plus tard. Le meutrier est emprisonné et guillotiné à l'issue d'un procès expéditif. Sadi Carnot, qui avait refusé la grâce de terroristes anarchistes condamnés à mort, avait déjà réchappé à deux attentats.