De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Christiane Taubira est indispensable à la couleur gouvernementale". En tenant ces propos lundi sur i>Télé, Jean-Christophe Cambadélis n’imaginait certainement pas qu’il serait ensuite taxé de racisme. Le premier secrétaire du Parti socialiste souhaitait initialement calmer le jeu après l’ultimatum posé par la ministre de la Justice à l’exécutif. "Elle est à sa place au gouvernement, elle n'a pas besoin de menacer de démissionner. La justice des mineurs est une question qu'il faut traiter, évidemment", a-t-il assuré, ajoutant : "C'est une personnalité du gouvernement, elle a son franc-parler, sa manière d'être, elle est indispensable à la couleur gouvernementale, si je peux m'exprimer ainsi". A lire aussi –Christiane Taubira : François Hollande ne veut pas qu’elle démissionne"Une instrumentalisation permanente de la couleur de peau" de Christiane Taubira ?Une maladresse que lui ont rapidement reprochée Les Républicains. C’est "absolument inadmissible de parler de la couleur d’une femme politique", ont-ils commenté par la voix de leur porte-parole, Lydia Guirous. "Ces déclarations sont absolument douteuses, voire racistes", a-t-elle ajouté. Des accusations dont Jean-Christophe Cambadélis se défend. "Lydia Guirous est non seulement daltonienne, mais un peu lourde lorsqu’il s’agit de la couleur politique de Madame Taubira", a-t-il commenté sur Twitter. Ce à quoi la membre de l’opposition a répondu en dénonçant "une instrumentalisation permanente de la couleur de peau" de la garde des Sceaux. Souvent la cible d’attaques racistes, Christiane Taubira a récemment confié à Paris Match à propos de ses détracteurs : "Ils n’auront pas mon suicide".
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