Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Depuis plusieurs années déjà, la montée en puissance de certains partis politiques sur le territoire français est scrupuleusement suivie et analysée dans le monde. Alors, face aux résultats du premier tour des élections législatives, où le Rassemblement National sort en première position, les hommes et femmes politiques de partout dans le monde n’ont pas tardé à réagir.
Le constat vu de l’étranger
La première ministre italienne, Giorgia Meloni, s’est félicitée de ce résultat et de sa signification sous-jacente : “la tentative constante de diaboliser les gens qui ne votent pas à gauche (...) est un piège dans lequel tombent de moins en moins de gens”, a-t-elle déclaré. “Nous l’avons observé en Italie, on le voit de plus en plus en Europe et dans tout l’occident”, a-t-elle conclu.
Les dirigeants russes se sont eux un peu moins prononcés sur la question. Cependant, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, a confié suivre de “très près” les élections législatives françaises, preuve que l’enjeu est primordial. Comme le rapporte Le Monde, le porte-parole a ajouté : “nous attendons le deuxième tour, mais les préférences des électeurs français sont plus ou moins claires pour nous”.
Le “grand danger” vu de l’extérieur Mais d’autres personnalités politiques des états membres de l’Union européenne se montrent, elles, beaucoup plus inquiètes face à l’incertitude du résultat des élections, et de ce parti jugé dangereux. C’est notamment le cas en Pologne, où Donald Tusk, le Premier ministre, sent “un grand danger” émaner de ces élections. Selon lui, le résultat du premier tour est le “signe lisible de ce qui se passe non seulement en France, mais aussi dans d’autres pays, y compris en Europe occidentale”.
Vidéo du jourPar ailleurs, il entrevoit aussi un problème au sein de l'Union européenne et s’inquiète du fait que “la France puisse devenir la personne malade de l’Europe”, en expliquant qu’elle “sera obligée d’affronter ces forces radicales. Des forces étrangères et des ennemis de l’Europe sont engagés dans ce processus, se cachant derrière ces mouvements”.
L'inquiétude européenne
L’inquiétude quant à l’avenir de l’Europe est aussi présente du côté allemand. Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères, s’est exprimée au lendemain des résultats des élections : “personne ne peut être indifférent quand... chez notre partenaire et ami le plus proche, un parti qui considère l’Europe comme le problème et non la solution est loin devant”.
À la frontière française, en Espagne cette fois, le Premier ministre Pedro Sanchez dit garder “espoir que la gauche française se redresserait”. Une stratégie qui semble en tout cas être aussi privilégiée en France... Avec le retrait de nombreux candidats, tous espère créer un unique barrage au Rassemblement National.
Mais d’autres personnalités politiques des états membres de l’Union européenne se montrent, elles, beaucoup plus inquiètes face à l’incertitude du résultat des élections, et de ce parti jugé dangereux. C’est notamment le cas en Pologne, où Donald Tusk, le Premier ministre, sent “un grand danger” émaner de ces élections. Selon lui, le résultat du premier tour est le “signe lisible de ce qui se passe non seulement en France, mais aussi dans d’autres pays, y compris en Europe occidentale”.
Par ailleurs, il entrevoit aussi un problème au sein de l'Union européenne et s’inquiète du fait que “la France puisse devenir la personne malade de l’Europe”, en expliquant qu’elle “sera obligée d’affronter ces forces radicales. Des forces étrangères et des ennemis de l’Europe sont engagés dans ce processus, se cachant derrière ces mouvements”.
L'inquiétude européenne
L’inquiétude quant à l’avenir de l’Europe est aussi présente du côté allemand. Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères, s’est exprimée au lendemain des résultats des élections : “personne ne peut être indifférent quand... chez notre partenaire et ami le plus proche, un parti qui considère l’Europe comme le problème et non la solution est loin devant”.
À la frontière française, en Espagne cette fois, le Premier ministre Pedro Sanchez dit garder “espoir que la gauche française se redresserait”. Une stratégie qui semble en tout cas être aussi privilégiée en France... Avec le retrait de nombreux candidats, tous espère créer un unique barrage au Rassemblement National.