La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Invité ce dimanche du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le ministre du Redressement productif s’est ouvertement interrogé sur l’identité du "chef de la bande organisée" à l’origine du chef d’accusation de l’affaire Tapie. Il a parlé de "fraude en bande organisée" et a implicitement visé Nicolas Sarkozy. Lors de l'interview, le ministre a clairement suggéré l'implication de l'ancien chef de l'Etat dans l'arbitrage en faveur de l'homme d'affaires Bernard Tapie. Arnaud Montebourg a par ailleurs démenti avoir voulu la démission du PDG d’Orange, Stéphane Richard, actuellement mis en examen dans cette affaire.
Une sortie médiatique litigieuse ?
Des juges enquêtent actuellement sur le contentieux qui a opposé le Crédit Lyonnais à Bernard Tapie à propos de la revente d’Adidas. L’affaire semblait réglée en 2008 lorsque la commission d’arbitrage avait accordé 403 millions d’euros à l’homme d’affaires, dont 135 pour préjudice moral. Mais durant ces derniers mois, pas moins de trois personnes en lien avec la commission d'arbitrage ont été mises en examen pour "fraude en bande organisée", dont Pierre Estoup, l’un des trois juges arbitres, Stéphane Richard, ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde alors ministre de l’Economie. Alors que François Hollande se voulait irréprochable quant au respect de la justice, l’intervention d’Arnaud Montebourg pourrait gêner autant à gauche qu’à droite.