De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce mardi matin, Nicolas Sarkozy avait rendez-vous avec la justice, plus exactement avec le pôle financier, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Bygmalion portant sur le financement de sa campagne présidentielle de 2012, ont indiqué plusieurs médias ainsi que l’AFP.
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Les questions des juges devaient porter sur le cœur de cette affaire, c’est-à-dire le système de fausses factures mis en place pour dissimuler le dépassement du plafond légal des dépenses de campagne pour un candidat à la présidentielle, en l’occurrence Nicolas Sarkozy.
Avant lui, Jean-François Copé n’a pas été mis en examen
Selon BFMtv, il devait être convoqué en vue d’une mise en examen. Cependant, à l’instar de Jean-François Copé dont le nom est cité dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy peut ressortir de l’audition sous le simple statut de témoin assisté. En revanche, d’autres proches du président des Républicains ont été mis en examen dans cette affaire.
Déjà entendu par les enquêteurs en septembre dernier, le patron des Républicains avait expliqué que "l'argument d'une campagne qui dérape est une farce", affirmant ne pas être au courant des surfacturations. Reste maintenant à la justice à savoir exactement les responsabilités de chacun - au premier rang duquel Nicolas Sarkozy - dans cette affaire rebaptisée "Bygmalion", du nom de la société qui aurait surfacturé l'organisation de meetings pour le compte de l’UMP devenue Les Républicains.
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