De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Et si l’affaire Bygmalion poussait non seulement Nicolas Sarkozy à revenir en politique mais accélérait également son retour ? C’est en tout cas ce que semble penser Christian Estrosi. L’ancien ministre UMP a en effet expliqué ce mercredi au micro d’i>Télé que l’ex-président pourrait profiter du congrès extraordinaire organisé le 12 octobre prochain par le parti pour faire son "retour sur la scène politique". Cette date correspond à l’élection du successeur de Jean-François Copé à la tête du parti, après que celui-ci a annoncé sa démission mardi.
A la question de savoir si Nicolas Sarkozy pourrait sortir du silence qui lui est cher depuis sa défaite en 2012, le député-maire de Nice a par ailleurs répondu : "Il aura l’occasion de le faire. En même temps qu’il me soit permis de dire que c’est peut-être le moment pour lui, s’il a une envie de retour sur la scène politique de pouvoir le faire". Et celui-ci de glisser qu’il a une "confiance totale" en l’ancien chef d’Etat.
La primaire avancée ?
Visiblement très enclin à ce que le champion de la droite réintègre l’arène, Christian Estrosi a même plaidé en faveur d’un avancement de la primaire prévue en 2016. "Au fond, un été de plus à faire subir à nos militants comme nous leur avons fait subir à l'été 2012 pour ensuite replonger plus tard dans une nouvelle primaire.... Je pense que nous arbitrerions définitivement celui ou celle qui doit conduire nos valeurs, notre ligne politique en 2017, il y aurait un chef une fois pour toutes", a-t-il déclaré.
Revenant également sur l’affaire Bygmalion qui ébranle actuellement l’UMP, le secrétaire général de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy a poursuivi en prévenant : "Soit Jean-François Copé dit la vérité et il aura un avenir politique, soit il ment et vous savez qu’en politique, la pire des choses c’est le mensonge. Et on ne s’en remet jamais". Mardi soir sur le plateau du 20 heures de TF1, le président de l’UMP a assuré "les yeux dans les yeux" que "son honnêteté est totale".