Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Inflation oblige, le choix des épargnants se restreint. Les Françaises et les Français qui ont recours à l’épargne sont désormais contraints de bien choisir les produits ou placer leur argent pour continuer à profiter de taux rentables. En l'occurrence, certains des placements préférés des investisseurs ne suffisent plus à garantir leurs bas-de-laine. C’est le cas, par exemple, de l’essentiel des livrets réglementés ou de la majorité des contrats d’assurance-vie. Lesquels comprennent notamment le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Pourtant, explique Le Monde sur son site, ce livret présente d’autres avantages, qui sont susceptibles de séduire les particuliers. L’encours sur le LDDS a d’ailleurs progressé d’environ 25% sur un an, entre 2020 et 2021. Cela s’explique par plusieurs facteurs. La disponibilité à tout moment de l’argent placé en fait probablement partie. Ceci étant dit, insiste le quotidien du soir, ne s’interroger que sur cet aspect revient fondamentalement à ignorer le principal argument du produit.
L’argument caché du livret de développement durable et solidaire
Ce qui fait le succès du LDDS, assure Le Monde, c’est qu’il permet de mettre de l’argent au service des autres. Il repose en effet sur un mécanisme de don, puisque l’épargnant est nécessairement appelé à renoncer à tout ou partie des intérêts annuels… au profit d’une association, explique Jon Sallé à nos confrères, responsables de l’Observatoire de la finance à impact social pour l’association FAIR.
Les bénéficiaires de ce don somme toute assez indolore sont sans cesse plus nombreux. C’est l’occasion, donc, de faire preuve d’un peu d’altruisme à peu de frais. Bien qu'il ne dégage pas nécessairement des intérêts supérieurs à l’inflation ces temps-ci...