Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Alors qu’il s’apprête, le 24 avril, à donner à Los Angeles le coup d’envoi de sa nouvelle tournée mondiale, Johnny Hallyday a accepté d’accueillir une équipe du JDD durant ses dernières répétitions. L’occasion pour le chanteur de revenir sur de vieux souvenirs, pas toujours heureux. Si après ses problèmes de santé, Johnny avait choisi le théâtre pour faire son retour sur scène, il avoue avoir déjà foulé les planches alors qu’il était enfant. Une enfance qu’il a souvent enfoui dans sa mémoire car elle lui rappelait son père de manière douloureuse.
« J'ai été obsédé par l'absence de mon père toute ma vie, jusqu'à sa mort. Il m'a abandonné quand j'avais 6 mois » explique Johnny. « Je ne l'ai pas connu, sinon dans des moments désagréables. Ca ne m'a pas empêché de pleurer à son enterrement » avoue-t-il. Un père absent qui l’a même poursuivi alors que le rockeur se trouvait à l’hôpital en décembre 2009. « Quand j'étais dans le coma, on m'a dit que j'avais appelé mon père » ajoute Johnny.
C’est donc un autre homme qui l’a élevé, et le chanteur a rapidement pris le parti de s’inventer une autre vie. Pour oublier. « J'ai été élevé par un Américain, Lee Hallyday, Lee Ketcham de son vrai nom. Dans ma tête, il avait remplacé mon vrai père. J'avais joué le jeu à fond. Et puis un jour Charles Aznavour m’a dit : « Arrête, c'est stupide. Tu es français ». Il avait raison. Et il m'a offert Retiens la nuit » explique-t-il. Depuis Johnny a fait du chemin. Il s’apprête à entamer sa 181ème tournée.